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La Défense : une réforme qui concerne Nanterre

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« Laissons à Nanterre la conduite de son aménagement », nous déclare Patrick Jarry alors que le Parlement examine un projet de loi qui modifie la gouvernance du quartier d’affaires.

Actuellement en débat à l'Assemblée nationale, la loi visant à modifier la gouvernance de La Défense permettrait à Nanterre de disposer d'une plus grande autonomie en ce qui concerne l'aménagement de son territoire, notamment dans le secteur de l'Arena

Examiné au Sénat début novembre, et actuellement en débat à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain contient des dispositions majeures qui concernent directement La Défense et la ville de Nanterre.
La réforme gouvernementale prévoit la fusion des deux établissements qui interviennent actuellement sur La Défense : l’Epadesa d’une part, établissement d’État qui aménage, et De Facto d’autre part, établissement du département qui s’occupe de l’entretien. Les deux disparaîtront pour donner naissance à un établissement public local, dans lequel l’État sera présent, mais ce sont les représentants des collectivités territoriales qui seront majoritaires. Autre changement majeur : le directeur général de ce nouvel établissement ne sera plus nommé par le Premier ministre, mais par le conseil d’administration.
Quel sera le périmètre d’intervention du nouvel établissement ? « L’établissement exercera une compétence exclusive d’aménagement et de gestion dans le périmètre historique de La Défense », avait indiqué Manuel Valls le 27 mai 2016 en présentant cette réforme. En clair, il s’agit de la dalle où est implanté le quartier d’affaires, ce qui n’inclut pas plusieurs secteurs de Nanterre : ni le secteur de l'UArena, ni l’opération Seine-Arche, ni les Groues.
Des négociations se sont ouvertes entre la ville de Nanterre et l’État, aussi bien sur la question du périmètre, que sur la poursuite de l’opération Seine-Arche et le pilotage de l’aménagement des Groues. L’enjeu est de taille pour Nanterre. Car si l’ordonnance qui résultera de la loi confirme ce qu’avait annoncé le gouvernement, Nanterre disposera d’une plus grande autonomie sur l’aménagement d’une partie importante de son territoire.

Lire la tribune de Patrick Jarry