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Les centres de loisirs

3 questions à…

Écrit par : Sophie Bocard

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Zacharia Ben Amar, adjoint au maire en charge des affaires scolaires, de l’enfance et du projet éducatif local.

Quelle est l’action de la ville dans le domaine éducatif en dehors du temps scolaire ?
Zacharia Ben Amar :
Le temps des loisirs est un temps important pour le développement des enfants. Mais c’est aussi un temps injuste pendant lequel certains peuvent être privés d’activités de qualité. Notre volonté est d’offrir à tous les enfants la possibilité de mettre à profit ce temps de loisirs pour s’amuser, se cultiver, découvrir de nouveaux domaines dans des conditions optimales d’accueil et d’encadrement. La ville intervient soit directement, soit en lien avec les associations locales, avant et après la classe, mais aussi sur le temps du midi, le mercredi et pour toutes les activités extrascolaires.

Quels sont les piliers de cette politique ?
Z.B.A. :
Le premier pilier, c’est l’accès à tous. Nous considérons qu’un centre de loisirs n’est pas un mode de garde. Son action s’inscrit dans le cadre d’un projet éducatif et pédagogique, qui n’est pas moins important que celui de l’école, et qui inclut la famille. Autre défi, le maintien de tarifs accessibles, calculés en fonction du quotient familial. Dans le contexte financier actuel, ce n’est pas rien. Le dernier conseil municipal a d’ailleurs sanctuarisé l’offre de loisirs. Le dernier élément concerne la construction et la rénovation des équipements. Pour faciliter l’accueil des enfants, chaque groupe scolaire est aujourd’hui rattaché à un centre de loisirs, le dernier chantier en cours se situe à l’école Joliot-Curie.

Qu’est-ce que la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires a permis de développer ?
Z.B.A. :
Nous n’avons pas attendu la réforme pour agir ! Les premiers parcours Après l’école datent de 1994 et sont aujourd’hui proposés à tous les enfants scolarisés en élémentaire. Il n’empêche qu’à la rentrée 2014, date de la mise en oeuvre de la réforme, nous avions 1 400 inscriptions de plus à satisfaire. Cette réorganisation a conforté la synergie entre la ville, l’Éducation nationale et les associations locales comme elle a renforcé le rôle des animateurs en tant que co-éducateurs. Ils sont diplômés, professionnalisés et participent, eux aussi, au développement de l'enfant.