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Écologie urbaine : Nanterre maintient le cap

Écrit par : Christelle Garancher

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À partir du 19 mai, la neuvième édition d’Écozone le festival nanterrien de l’écologie au quotidien ouvrira ses portes. Engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique depuis plus de onze ans, Nanterre s’est fixé pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et sa consommation énergétique. Exigence, exemplarité et innovation, tels sont les moyens d’y parvenir. Une politique volontariste faisant figure de référence auprès des villes de France qui veulent agir pour demain.

Nanterre écologiquement exemplaire

Située dans un milieu très urbanisé, là où les activités polluantes et la consommation d’énergie se concentrent, Nanterre s’est inscrite depuis de nombreuses années dans une logique de développement durable. Les raisons : agir contre le dérèglement climatique, faire cohabiter infrastructures et nature, et améliorer la qualité de vie des habitants. Convaincue que l’avenir de la planète se joue aussi au niveau des villes, avec les citoyens, elle s’est dotée d’un plan climat énergie territorial (PCET) dès 2007. Pionnière en la matière, elle fait aujourd’hui figure de modèle auprès de ses pairs, qu’ils s’agissent des communes du territoire Paris Ouest La Défense (Pold), de la métropole du Grand Paris ou de France. Ce PCET, document cadre de la politique environnementale, a été renouvelé en 2015 pour une durée de cinq ans. Depuis onze ans donc, Nanterre s’efforce d’être exemplaire. En modifiant ses propres comportements d’abord, en incitant ses partenaires comme les bailleurs ou promoteurs immobiliers à réviser les leurs ensuite, et en sensibilisant les habitants aux bonnes pratiques. Cela se traduit dans les faits par la construction d’écoquartiers (Hoche, Sainte-Geneviève et Cœur université) et de bâtiments publics à haute performance énergétique à l’image du groupe scolaire Abdelmalek-Sayad par l’écorénovation des équipements municipaux et par le soutien à la rénovation du patrimoine privé. La ville n’hésite pas non plus à soutenir la diversification de l’offre de transports en commun et à agir en faveur des modes de déplacements propres et doux. Côté jardin, l’entretien des espaces verts communaux se fait sans pesticide, les jardins partagés sont soutenus et la préservation des espèces est prioritaire. Enfin, écoles et centres de loisirs se mobilisent au quotidien via des ateliers de jardinage, de sensibilisation au zéro déchet ou à la gestion de l’eau... Nous vous invitons à découvrir cette démarche volontariste et innovante dans les pages de ce dossier.