« 100 % de réussite en CP. » La réforme mise en œuvre par l’Éducation nationale à la dernière rentrée affiche clairement ses objectifs. Appliquée progressivement dans les établissements d’éducation prioritaire, elle vise en effet à favoriser les apprentissages et à garantir l’acquisition des savoirs fondamentaux. Comment ? En réduisant les effectifs à douze élèves par classe. L’an passé, comme 56 000 enfants scolarisés en CP dans un établissement d’éducation prioritaire renforcé (REP +), 180 petits Nanterriens ont pu apprendre à lire, à écrire et à compter dans des classes ne comptant pas plus de douze enfants. Étaient concernées quatre écoles élémentaires : Pablo -Picasso, Robespierre, Jacques-Decour A et Jacques-Decour B.
Un an plus tard, les enseignants reconnaissent les bienfaits du dispositif sur les apprentissages mais aussi sur la classe : climat plus apaisé, élèves plus en confiance, échanges facilités entre les enfants… Un constat rassurant car cette année, ce sont les CE1 de REP + et les CP de REP qui en profiteront. À Nanterre, cela nécessitera l’ouverture de 25 nouvelles classes. Pour accompagner au mieux cette mesure qui lui est imposée et pour trouver des salles de classe appropriées, la ville a travaillé toute l’année avec les directions d’écoles et l’inspection académique. Leur objectif : ne pas cloisonner les salles existantes en les séparant d’un simple rideau, par exemple. À la facilité, ils ont préféré l’efficacité. Les services municipaux se sont donc attachés à trouver des salles vacantes et à repenser, si nécessaire et au cas par cas, l’organisation des écoles. Une seule exception : l’école Elsa-Triolet où deux enseignants interviendront dans une même classe. Et pour l’équipement en matériels, la ville a dû s’acquitter d’une facture de 42 000 euros.
Un an plus tard, les enseignants reconnaissent les bienfaits du dispositif sur les apprentissages mais aussi sur la classe : climat plus apaisé, élèves plus en confiance, échanges facilités entre les enfants… Un constat rassurant car cette année, ce sont les CE1 de REP + et les CP de REP qui en profiteront. À Nanterre, cela nécessitera l’ouverture de 25 nouvelles classes. Pour accompagner au mieux cette mesure qui lui est imposée et pour trouver des salles de classe appropriées, la ville a travaillé toute l’année avec les directions d’écoles et l’inspection académique. Leur objectif : ne pas cloisonner les salles existantes en les séparant d’un simple rideau, par exemple. À la facilité, ils ont préféré l’efficacité. Les services municipaux se sont donc attachés à trouver des salles vacantes et à repenser, si nécessaire et au cas par cas, l’organisation des écoles. Une seule exception : l’école Elsa-Triolet où deux enseignants interviendront dans une même classe. Et pour l’équipement en matériels, la ville a dû s’acquitter d’une facture de 42 000 euros.