Après deux mois de vacances, lundi 3 septembre, quelque 15 400 élèves nanterriens entament une nouvelle année scolaire. Pour les plus jeunes, finis les mercredis matin travaillés. Avec la nouvelle semaine de quatre jours, ils auront classe les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 8h45 à 12h et de 13h45 à 16h30. Une décision prise à l’issue d’une concertation auprès des parents d’élèves mais aussi du personnel enseignant, comme l’explique Zacharia Ben Amar, adjoint au maire délégué aux affaires scolaires à l'enfance et au projet éducatif local (interview 3 questions à).
Autre fait marquant de cette rentrée 2018-2019 pour les établissements du premier degré : la poursuite de la mise en oeuvre du dédoublement des niveaux de CP et de CE1 dans les écoles classées en REP (Réseau d’éducation prioritaire) et en REP + (Réseau d’éducation prioritaire renforcé). Après l’ouverture de six nouvelles classes l’an dernier (deux à Pablo-Picasso et à Robespierre, une à Jacques-Decour A et une autre à Jacques-Decour B), vingt-cinq le seront cette année. Tout l’été, les services municipaux ont été à pied d’oeuvre pour trouver les salles de classes adéquates, réaliser les aménagements nécessaires et les équiper en matériel.
Mais à la veille de la rentrée, des inquiétudes demeurent du côté des parents d’élèves et de la ville. En cause : les fermetures de classes, les décharges d’enseignement pour certaines directions d’école et le remplacement (ou non) des absences de professeurs des écoles. Les dix fermetures de classes et les sept ouvertures – seulement – à titre démographique, ont du mal à passer auprès des associations de parents d’élèves qui craignent de voir les effectifs par classe augmenter de façon significative dans les écoles non labellisées éducation prioritaire. Des réformes pour favoriser la réussite scolaire des élèves scolarisés dans des secteurs en difficulté, oui, mais pas au détriment des autres. C’est le message qu’ils ont défendu, avec le soutien de Patrick Jarry, le maire, et de son équipe, auprès de la directrice académique des services de l’Éducation nationale des Hauts-de-Seine, qui a prévu de revoir sa copie après comptage des effectifs à la rentrée.