Flâner en faisant ses courses, s’arrêter boire un café sur une terrasse ensoleillée, ça n’a peut-être l’air de rien mais ça change la ville ! Si le soutien au commerce de proximité est d’abord une réponse aux besoins des habitants et des usagers, il est devenu à Nanterre une exigence d’aménagement. Historiquement, la ville est le lieu de la diversité et de la mixité des fonctions. Ce concept repose sur l’existence, dans tous les quartiers, de logements, d’activités économiques, d’équipements publics, de services et de ce que l’on nomme affectueusement les « petits » commerces. Pour préserver la richesse de ce tissu, la ville a défini en 2009 un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat (centre-ville, Petit-Nanterre, Parc Sud, Université et Chemin-de-l’Île) lui permettant d’exercer un droit de préemption en cas de cession d’un fonds, d’un bail ou de murs commerciaux. Avec une attention toute particulière portée aux commerces de bouche. Cette mesure a notamment abouti au maintien d’une poissonnerie, d’une fromagerie et d’un restaurant traditionnel dans le centre-ville. Elle est également à l’origine de l’ouverture de boulangeries artisanales au Petit-Nanterre, dans le secteur Hoche, dans le quartier Université et sur les Terrasses de l’Arche. L’instauration d’un linéaire de protection commerciale, inscrit depuis janvier 2016 au plan local d’urbanisme, précise en outre les destinations autorisées dans le centre-ville. Il permet de contenir le développement des activités tertiaires ou à fort potentiel de nuisances.
Néanmoins, la politique mise en oeuvre par la ville ne pourrait porter ses fruits sans un partenariat plus large avec les commerçants eux-mêmes, les chambres consulaires (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine), les aménageurs, les bailleurs et les porteurs de projets. Dans les quartiers prioritaires de la ville, ces derniers bénéficient d’un accompagnement spécifique. Les résultats sont là : à l’heure de l’avènement du commerce en ligne, plus de 15 000 m² de surfaces commerciales ont été livrés depuis 2013 et le secteur de l’artisanat enregistre une progression de 9,3 % entre 2016 et 2017, plaçant Nanterre en tête des villes du département, devant Boulogne-Billancourt, en nombre d’activités artisanales.
À qui s’adresser ?
developpement.local@mairie-nanterre.fr