Comment se porte le sport amateur à Nanterre ?
Jean-Pierre Guily : Eh bien, pour le moment, on peut dire qu’il va bien. Quand, avec la ville, nous avons réactualisé la Charte d’orientations du sport en 2017, nous avons constaté une augmentation importante du nombre de licenciés. Cependant, cela ne doit pas occulter certaines inquiétudes bien présentes. Sur la question du bénévolat d’abord. S’il n’y a pas de crise structurelle en tant que telle à Nanterre, la progression de la proportion du nombre de bénévoles demeure inférieure à celle du nombre de disciplines et de licenciés. C’est en partie dû à la professionnalisation des éducateurs, rendue obligatoire par la loi, et à raison. Par ailleurs, les dirigeants ont de plus en plus de responsabilités et, dans ce contexte, peinent à trouver des successeurs. Les mesures du Gouvernement, enfin, ne vont pas dans le bon sens. Elles interviennent au moment où l’on doit mobiliser tout le mouvement sportif, y compris amateur, pour faire de Paris 2024 une réussite populaire. Alors oui, je m’inquiète. Dans certaines villes, des clubs mettent la clé sous la porte faute de moyens. À Nanterre, ce n’est pas le cas car notre municipalité continue à nous soutenir, mais combien de temps parviendra-t-elle à tenir ?
Jean-Pierre Guily : Eh bien, pour le moment, on peut dire qu’il va bien. Quand, avec la ville, nous avons réactualisé la Charte d’orientations du sport en 2017, nous avons constaté une augmentation importante du nombre de licenciés. Cependant, cela ne doit pas occulter certaines inquiétudes bien présentes. Sur la question du bénévolat d’abord. S’il n’y a pas de crise structurelle en tant que telle à Nanterre, la progression de la proportion du nombre de bénévoles demeure inférieure à celle du nombre de disciplines et de licenciés. C’est en partie dû à la professionnalisation des éducateurs, rendue obligatoire par la loi, et à raison. Par ailleurs, les dirigeants ont de plus en plus de responsabilités et, dans ce contexte, peinent à trouver des successeurs. Les mesures du Gouvernement, enfin, ne vont pas dans le bon sens. Elles interviennent au moment où l’on doit mobiliser tout le mouvement sportif, y compris amateur, pour faire de Paris 2024 une réussite populaire. Alors oui, je m’inquiète. Dans certaines villes, des clubs mettent la clé sous la porte faute de moyens. À Nanterre, ce n’est pas le cas car notre municipalité continue à nous soutenir, mais combien de temps parviendra-t-elle à tenir ?