Sanglés dans leur tenue bleu marine, les trois agents de surveillance de la voie publique (ASVP) affrontent l’air vif du petit matin de février aux alentours de la gare Nanterre-Préfecture, accompagnés d’un agent issu de la filière police municipale et de la responsable de la brigade de lutte contre les incivilités (BLI). « Nous sommes là pour sécuriser le travail des ASVP et nous assurer que tout se passe bien », expliquent ces dernières. Direction rue Salvador-Allende qui fait partie de la zone jaune avec un stationnement limité à trois heures et demie. Dans ce quartier de bureaux, la plupart des automobilistes sont en règle et payent à partir de leur téléphone portable via le service Whoosh. Le contrôle est simple, rapide et permet de repérer d’éventuels véhicules volés. En cas de non-paiement ou de paiement insuffisant, un papier est apposé sur le pare-brise informant l’automobiliste qu’il devra s’acquitter d’un forfait post-stationnement (FPS). Depuis le 1er janvier 2018, celui-ci remplace l’ancienne amende. Son montant de 23 euros a été fixé par le conseil municipal. En voyant la petite équipe arriver, un homme se hâte de rejoindre sa voiture. Un peu plus loin, un livreur garé en double file s’empresse de se justifier. « Effectivement, l’emplacement pour les livraisons juste en face est déjà occupé, donc nous sommes tolérants, note la responsable de la brigade. Nous sommes toujours à l’écoute et nous travaillons avec beaucoup de discernement pour éviter les conflits. » Dans la rue parallèle des Trois-Fontanot, l’équipe est arrêtée à plusieurs reprises pour indiquer le chemin vers la préfecture. « Notre rôle consiste aussi à renseigner les gens et à constater toutes les anomalies sur la voie publique, comme un potelet tombé ou un dépôt sauvage. Nous prenons alors une photo que nous transmettons au service municipal concerné », poursuit la responsable. Avec l’extension du stationnement payant dans plusieurs rues en 2015, la piétonnisation du centre-ville un samedi par mois, de mai à novembre depuis 2014, et surtout l’ouverture de l’Arena Paris La Défense à Nanterre, en octobre 2017, l’équipe de la BLI est très sollicitée. Un travail de terrain essentiel pour prévenir les incivilités.
À la une
Bilan de la lutte contre les incivilités
Des rues sous bonne surveillance
Écrit par : Isabelle Fruchard

Sur le terrain tout au long de la journée, les 17 agents de surveillance de la voie publique garantissent une rotation des véhicules stationnés et sont au cœur de la lutte contre les incivilités.