Haro sur les voitures-ventouses !

Est considéré comme voiture-ventouse, celle qui est laissée au même emplacement plus de sept jours d’affilée. Assez proche de la première, la voiture-épave se caractérise par le fait qu’elle n’est plus roulante ou qu’elle n’est plus identifiable (absence de plaque d’immatriculation par exemple). Avec la création de la brigade de lutte contre les incivilités (BLI) en septembre 2017, l’enlèvement des premières a gagné en efficacité. En effet, la ville ne passe plus par la police natio­nale mais décide directement des mesures d’en­lèvement. Les voitures-épaves sont quant à elles soumises à une procédure particulière et relèvent de la responsabilité du commissariat.

Depuis novembre 2017, la BLI consacre une jour­née par semaine au travail de repérage et d’enlè­vement. Deux relevés du véhicule sont effectués à sept jours d’intervalle et, au-delà, si celui-ci n’a pas été déplacé, il est enlevé par une société spécialisée. En 2018, 338 véhicules ont été retirés de l’espace public. Concernant les espaces appartenant aux bailleurs sociaux, ces derniers sont responsables de l’enlèvement des véhicules-ventouses et épaves sur leurs parcs de stationnement, en collaboration avec la police nationale et un fourriériste. Ainsi, en 2018, l’office municipal HLM a procédé à 380 signa­lements qui ont donné lieu à 68 enlèvements ; Hauts-de-Seine habitat a effectué 71 signalements et 32 enlèvements ; Logirep totalise 35 signale­ments et 22 enlèvements.