Michel Chaballier : La brigade de lutte contre les incivilités nous aide au quotidien, du fait de la complémentarité de nos compétences respectives, dans les domaines d’intervention comme dans la réponse à apporter. En mobilisant ses effectifs sur les problématiques d’occupation de l’espace public, par des personnes ou des véhicules, la brigade nous permet de nous concentrer sur notre cœur de métier qui est la prévention et la lutte contre la délinquance. Le fait que des agents relevant du statut de police municipale puissent aujourd’hui faire enlever, sans notre intervention, des véhicules en stationnement gênant nous permet d’affecter des fonctionnaires de police à d’autres missions. En matière de lutte contre la mécanique sauvage, au Parc Sud notamment, notre intervention s’est révélée nécessaire. L’opération que nous avons menée mi-février a donné lieu à six placements en garde à vue et à l’enlèvement de dix véhicules.
Autre exemple récent, les rassemblements de lycéens devant le lycée Joliot-Curie. La coordination de l’intervention policière avec celle des agents de tranquillité publique, les gilets rouges, a permis de désamorcer la logique d’escalade grâce à la médiation. C’est une spécificité nanterrienne.
À la une
Bilan de la lutte contre les incivilités
Question directe à Michel Chaballier, commissaire de police
Écrit par : Sophie Bocard

En quoi le dispositif déployé par la ville aide-t-il la police nationale dans sa mission de maintien de l’ordre ?