Depuis 2012, selon les derniers chiffres disponibles, le parc immobilier à Nanterre a grandi de plus de 5000 nouveaux logements, des logements mixtes et abordables.
À l’inverse de la plupart des villes qui l’entourent, Nanterre mène bataille depuis de nombreuses années pour construire des logements abordables. Dressé par la direction de l’aménagement et le service habitat, un bilan chiffré de la construction au cours de la dernière décennie à Nanterre permet de mesurer les résultats de la politique municipale en matière de logement. Premier enseignement, si la part de logements sociaux a baissé dans les quartiers populaires, leur nombre a augmenté de manière significative sur le territoire de la ville. Objectif : poursuivre le rééquilibrage territorial et le renforcement de la mixité dans tous les quartiers, et offrir des logements de qualité aux catégories modestes et moyennes. La ville compte ainsi 1 100 logements sociaux de plus (2 100 édifiés pour 1 000 démolis) grâce à l’obligation faite de 40 % dans toute nouvelle opération. Pour aller encore plus loin, la ville a incité promoteurs et bailleurs à développer la « mixité au palier », qui mêlent habitat social et privé dans les mêmes immeubles, et sur le même palier. Ce type d’opération a concerné 14 programmes immobiliers.
Construire des logements abordables, c’est aussi permettre un parcours résidentiel en favorisant l’accession. Contrairement à beaucoup d’autres villes, Nanterre a institué une charte sur les constructions neuves, incluant notamment des prix maximum pour les logements neufs. 2 100 logements ont été construits dans ce cadre depuis 2012. En 2020 par exemple, le prix au mètre carré dans le neuf était en moyenne de 4 950 euros à Nanterre, largement inférieur à ceux des autres villes de l’établissement intercommunal Paris-Ouest-La Défense (Pold). Il atteignait plus de 12 000 euros à Neuilly, 8 270 euros à Suresnes ou encore 8 160 euros à Puteaux !
Par ailleurs, 700 ménages, majoritairement issus du parc social, ont pu, depuis 2012, accéder à prix encadré à la propriété, c’est-à-dire à un prix inférieur de 30 % de celui du marché. La plus grande part du volume de construction provient des grandes opérations d’aménagement (comme par exemple le secteur Sainte-Geneviève, menée sur un ancien site industriel) Ce sera encore le cas durant les années à venir, avec les Groues en particulier. Nanterre est la 2e ville de Pold en termes de construction après Rueil, commune beaucoup plus étendue. C’est la 4e des Hauts-de-Seine sur les dix dernières années. Une nécessité à l’heure où la crise du logement pèse depuis longtemps et plus encore aujourd’hui sur les familles. Un choix logique pour une ville solidaire.
