Une saison artistique, c’est un peu comme une tranche de vie : les moments festifs alternent avec les temps plus intimes ; au choc de la rencontre succède le chic de la découverte. La programmation 2016‑2017 de la Maison de la musique et de la Maison Daniel‑Féry en témoigne à plus d’un titre.
Parmi les temps forts, on retiendra un rendez‑vous inédit avec le blues, de son berceau africain à son envol vers les terres d’Amérique. Deux grandes figures accompagneront cet aller simple : la musicienne malienne Fatoumata Diawara, voix du film Timbuktu, et le célèbre bluesman Lucky Peterson.
Autre rendez‑vous à ne pas manquer, la deuxième édition des Premières scènes hip‑hop. Début décembre, la Maison Daniel‑Féry ouvrira ses portes à de jeunes chorégraphes et danseurs pour trois jours de spectacles, de stages et de rencontres. La scène est précédée d’un temps de création, témoignant d’un véritable soutien, comme il est de coutume à la Maison Daniel‑Féry.
La danse contemporaine sera également très présente à la Maison de la musique avec dix spectacles programmés et quelques grands noms : Christian Rizzo (le 16 décembre), le Ballet de Lorraine (le 21 janvier), Akram Khan (début mars), François Chaignaud et Cecilia Bengolea (avril) et enfin une « petite nouvelle », la chorégraphe Ambra Senatore dont la compagnie animera un stage ouvert aux amateurs fin octobre. Nul besoin de s’y connaître, il suffit de venir avec l’envie de se laisser surprendre.
L’inattendu justement sera au cœur des Voyages de l’écoute proposés par l’ensemble TM+, en association avec le Trio Talweg (musique de chambre) et le jeune compositeur Benjamin de la Fuente qui entame une résidence artistique à Nanterre. « C’est l’occasion de construire une écoute autonome, de retrouver le chemin du sensible loin du matraquage des médias », confie Dominique Laulanné, directeur artistique de la Maison de la musique. Et comme on n’entend jamais mieux que lorsque l’on connaît un peu, le programme Happy Hours – sept concerts et autant de rencontres musicales – invitera le public à échanger avec les musiciens autour d’un verre.
Mais il n’y aura pas que dans l’intimité des salles de spectacle que l’on pourra se retrouver. « Tout au long de la saison, nous allons aller à la rencontre des citoyens curieux, des acteurs culturels et sociaux de la ville, précise Dominique Laulanné. L’idée est d’inviter les habitants à donner de la voix, d’offrir à chacun la possibilité d’exprimer ses talents pour construire, ensemble, un projet collectif heureux. » En 2016, et pour les années à venir, la Saison musique et danse prend un nouveau visage et un nouveau nom : La ville en chanter.
Pour réserver vos spectacles rendez‑vous sur www.nanterre.fr