Le festival La Terre est à nous prend le contre-pied du repli communautariste en mettant la lumière sur des musiques et des danses du monde. En partant de l’idée que chaque personne est libre de se forger son identité culturelle, de prendre ce qui lui plaît là où il veut, le programmateur du festival joue la carte de la diversité. Il invite ainsi la chanteuse syrienne Waed Bouhassoun, le pianiste franco-serbe Bojan Z, des artistes traditionnels des Balkans, du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest, d’Indonésie, de Colombie… mais aussi le chanteur breton Éric Marchand ou encore un trio poitevin pour le bal de clôture. Des concerts qui s’adressent évidemment à tout le monde. « Notre identité culturelle n’est pas nécessairement le fruit de nos racines. Par exemple, un Breton n’est pas obligé d’aimer la musique celtique »
Richesses d’ici et d’ailleurs
Pour mettre au point la programmation, il a travaillé avec les associations partenaires et le département d’ethnomusicologie de l’université Paris-Nanterre. Ensemble, ils invitent des têtes d’affiche qui parcourent le monde comme des musiciens amateurs habitant à Nanterre, héros d’un webdoc montrant la richesse et l’éclectisme culturel des musiciens du cru. « La Terre est à nous met sur le même plan les têtes d’affiche et les artistes locaux qui ont rarement l’opportunité de monter sur scène », souligne Gilles Duval. D’ailleurs, le festival ne mise pas sur la notoriété des artistes, mais plutôt sur le bouche-à-oreille né du plaisir de découvrir.
Et ça fonctionne ! Le public vient plus nombreux d’année en année. Du 9 mars au 1er avril, il aura le choix entre vingt-neuf concerts donnés un peu partout dans la ville : de la Maison de la musique à la Maison Daniel-Féry, en passant par les centres sociaux, les bars, les foyers Adoma, la Ferme du bonheur, La Terrasse ou encore l’université. Face à ce foisonnement de dates et de lieux, le plus simple est de consulter le programme puis de se laisser embarquer par cette série de spectacles, gratuits pour la plupart.
Et ça fonctionne ! Le public vient plus nombreux d’année en année. Du 9 mars au 1er avril, il aura le choix entre vingt-neuf concerts donnés un peu partout dans la ville : de la Maison de la musique à la Maison Daniel-Féry, en passant par les centres sociaux, les bars, les foyers Adoma, la Ferme du bonheur, La Terrasse ou encore l’université. Face à ce foisonnement de dates et de lieux, le plus simple est de consulter le programme puis de se laisser embarquer par cette série de spectacles, gratuits pour la plupart.