Mardi 13 juin, c’est sur la bande-son de la mission Apollo 11 que s’est ouverte la présentation de la Saison musique et danse 2017/2018. Le premier invité de la soirée n’était autre que Thierry Balasse qui présentera en janvier Cosmos 1969, sa dernière création coproduite par la Maison de la musique. Après le succès de La Face cachée de la lune, adapté de l’album Dark side of the moon des Pink Floyd, le « metteur en sons » poursuit son exploration des années 60-70. L’année 1969 est à la fois celle du premier pas de l’homme sur la lune et celle de l’apparition de deux synthétiseurs qui ont révolutionné la musique. Autour de titres des Pink Floyd, de David Bowie, des Beatles et de King Crimson, Thierry Balasse propose une vision poétisée de l’épopée de Neil Armstrong jusqu’à la lune.
Danse dense
Artiste accompli ou en devenir, tous les talents viendront enrichir la saison. À commencer par les jeunes rappeurs issus des ateliers Hip-hop freestyle animés par Mass (25 mai) ou encore les danseurs des Premières scènes hip-hop (du 1er au 3 décembre). La Saison jeune public s’associe cette année au festival et programme Boots, de Philippe Almeida. La danse contemporaine sera d’ailleurs présente tout au long de la saison : on découvrira notamment le cabaret onirique et déjanté du Japonais Akaji Maro (Crazy Camel, 15 et 16 décembre), le spectacle jeune public du Ballet national de Marseille (Tétris, 26 janvier), la dernière création hip-hop de Bintou Dembélé, Les damné.es de la terre (4 et 5 mai). À noter également le retour de la chorégraphe italienne Ambra Senatore (Scena madre, 16 février) et de François Chaignaud qui interprétera deux pièces dont une création inspirée par la musique baroque espagnole, Romances inciertos, un autre Orlando (22 décembre).
Compagnonnages au long cours
À Nanterre, la saison se nourrit aussi de compagnonnages au long cours. Avec l’ensemble TM+ (Les rayures du zèbre, 10 novembre), la pianiste Shani Diluka (trois rendez-vous en octobre, décembre et mai), les inclassables Tiger Lillies qui ouvriront la saison (Le palais hanté d’Edgar Allen Poe, 29 septembre) ou encore les cinq musiciens du Cabaret contemporain (Possession, ciné-concert, 29 novembre).
Mais il n’y aura pas que dans l’intimité des salles de spectacle que l’on pourra se retrouver. Comme on n’entend jamais mieux que lorsque l’on connaît un peu, les cinq concerts estampillés Happy Hours se prolongeront autour d’un verre. À ne pas manquer, la version belge du programme le 10 février : chansons à boire et musiques contemporaines alterneront avec des intermèdes gourmands, avant de prendre un dernier Bach pour la route.