y a cinq ans au Petit-Nanterre, Robert Milin avait présenté un film dans lequel il avait invité des artistes, des philosophes et des critiques à échanger sur le sens de l’art dans les quartiers en difficulté. Depuis son passage, l’artiste dijonnais est resté fidèle à Nanterre et aux gens qu’il y a rencontrés. De 2013 à 2017, il est régulièrement revenu pour réaliser des portraits de bénévoles exerçant dans la ville et pour discuter avec les résidents du foyer de travailleurs migrants du Petit-Nanterre. De ces entretiens sont nés deux films, Les silences et J’étais berger, à découvrir ce mois-ci à l’espace d’art.
L’exposition présente aussi un troisième film documentaire intitulé L’art les gens l’artiste. Une nouvelle fois, Robert Milin joue le jeu démocratique en donnant la parole aux personnes qu’il a croisées depuis 25 ans dans le cadre de sa production artistique. Il entrecoupe les conversations d’images d’archives et de pensées autobiographiques.
L’artiste profite enfin de cette exposition monographique pour partager des photographies et des sculptures donnant un aperçu de l’étendue de son œuvre plastique.
En sortant de l’espace d’art, les visiteurs pourront admirer la peinture contemporaine d’Édouard Prulhière dans la vitrine. Cet espace donnant sur la place Nelson- Mandela l’a immédiatement intéressé : « En étant ainsi offert à la rue, et donc aux yeux de tous, cet espace d’art est très démocratique. Cela fait du bien de sortir du circuit fermé des galeries aux murs blancs. » C’est ainsi qu’il a investi la vitrine avec ses couches de peinture noire et blanche.
« Cet espace est éclairé la nuit, cela offre une vision très différente de l’œuvre proposée en journée », conclut-il.
L’exposition présente aussi un troisième film documentaire intitulé L’art les gens l’artiste. Une nouvelle fois, Robert Milin joue le jeu démocratique en donnant la parole aux personnes qu’il a croisées depuis 25 ans dans le cadre de sa production artistique. Il entrecoupe les conversations d’images d’archives et de pensées autobiographiques.
L’artiste profite enfin de cette exposition monographique pour partager des photographies et des sculptures donnant un aperçu de l’étendue de son œuvre plastique.
En sortant de l’espace d’art, les visiteurs pourront admirer la peinture contemporaine d’Édouard Prulhière dans la vitrine. Cet espace donnant sur la place Nelson- Mandela l’a immédiatement intéressé : « En étant ainsi offert à la rue, et donc aux yeux de tous, cet espace d’art est très démocratique. Cela fait du bien de sortir du circuit fermé des galeries aux murs blancs. » C’est ainsi qu’il a investi la vitrine avec ses couches de peinture noire et blanche.
« Cet espace est éclairé la nuit, cela offre une vision très différente de l’œuvre proposée en journée », conclut-il.
Jusqu'au 23 décembre, La Terrasse 57, bolevard de Pesaro. Entrée libre.