L’expression théâtre de rue, qui a précédé celle d’arts de la rue, ne nous renvoie-t-elle pas à Mai 68 ?
Mireille Odena : Certes, les événements de Mai 68 auront été des éléments déclencheurs de la naissance des arts de la rue. Mais la toute première expérience à l’échelle d’une ville remonte à 1973, lorsque Aix-en- Provence a ouvert ses portes aux saltimbanques. Les futurs fondateurs des compagnies de théâtre de rue ont incontestablement trouvé là une source d’inspiration. La notion de rue, en tant que lieu où artistes professionnels et amateurs peuvent se retrouver, a également été redéfinie à cette époque.
D’où la place faite aux Nanterriens et au public en général tout au long du festival…
M. O. : Oui, d’autant que Parade(s) a longtemps pris la forme de défi lés d’amateurs. Au milieu des années 2000, la municipalité a fait le choix de programmer des compagnies tout en maintenant des propositions artistiques ouvertes aux amateurs. Aujourd’hui, de nombreux Nanterriens participent aux spectacles, aux ateliers et, plus récemment, à l’hébergement des artistes. Chaque été, des enfants de Nanterre se rendent au festival Chalon dans la rue pour choisir un spectacle qui sera programmé l’année suivante à Parade(s).
À l’heure où vous vous apprêtez à accompagner une dernière fois le festival, quel souvenir vous vient à l’esprit ?
M. O. : Celui de jeunes mariés venus faire des photos dans le parc des Anciennes-Mairies au moment de Parade(s). Il y avait d’un côté un couple un peu déconcerté et, de l’autre, le public qui ne savait pas trop quel rôle jouait le cortège dans le spectacle…
Mireille Odena : Certes, les événements de Mai 68 auront été des éléments déclencheurs de la naissance des arts de la rue. Mais la toute première expérience à l’échelle d’une ville remonte à 1973, lorsque Aix-en- Provence a ouvert ses portes aux saltimbanques. Les futurs fondateurs des compagnies de théâtre de rue ont incontestablement trouvé là une source d’inspiration. La notion de rue, en tant que lieu où artistes professionnels et amateurs peuvent se retrouver, a également été redéfinie à cette époque.
D’où la place faite aux Nanterriens et au public en général tout au long du festival…
M. O. : Oui, d’autant que Parade(s) a longtemps pris la forme de défi lés d’amateurs. Au milieu des années 2000, la municipalité a fait le choix de programmer des compagnies tout en maintenant des propositions artistiques ouvertes aux amateurs. Aujourd’hui, de nombreux Nanterriens participent aux spectacles, aux ateliers et, plus récemment, à l’hébergement des artistes. Chaque été, des enfants de Nanterre se rendent au festival Chalon dans la rue pour choisir un spectacle qui sera programmé l’année suivante à Parade(s).
À l’heure où vous vous apprêtez à accompagner une dernière fois le festival, quel souvenir vous vient à l’esprit ?
M. O. : Celui de jeunes mariés venus faire des photos dans le parc des Anciennes-Mairies au moment de Parade(s). Il y avait d’un côté un couple un peu déconcerté et, de l’autre, le public qui ne savait pas trop quel rôle jouait le cortège dans le spectacle…