Le CamemVert à base de noix de cajou est le best-seller de la start-up Tomm’Pousse. Ce fromage végétal sans lait de vache est commercialisé depuis octobre dernier par cette petite entreprise artisanale installée au château Etic de Nanterre (ancienne usine du Dr Pierre). À sa tête, on trouve Emmanuel Joubert, un végétalien de 39 ans qui s’est lancé dans l’aventure de la fabrication de fromages végétaux, il y a deux ans. « Je suis un amateur de fromage, mais je ne consomme plus de produits d’origine animale depuis plusieurs années. Du coup, je devais trouver une solution pour les apéros entre copains ! » Emmanuel Joubert avait bien goûté quelques fromages vendus ça et là dans des épiceries véganes. « Mais, franchement, je n’avais pas adoré. Alors je me suis lancé un défi : fabriquer un fromage végétal gourmand et sain. » Après tout, les végétaliens ont droit au plaisir de manger un fromage ni fade ni austère. Pour atteindre son objectif, notre jeune entrepreneur a sélectionné des matières premières de haute qualité, comme de la noix de cajou bio, du soja français du Sud-Ouest ou des olives de Kalamata en provenance de Grèce. Ensuite, il a appliqué les techniques traditionnelles d’affinage pour obtenir un fromage goûteux.
« Les retours sont très positifs, j’ai même du mal à répondre aux commandes. » À ce jour, Emmanuel Joubert et son collaborateur confectionnent cinq fromages : de la feta à base de soja aux fines herbes ou aux olives, du CamemVert à base de noix de cajou nature ou à la sauge, et un bleu en édition limitée. Plusieurs traiteurs et restaurateurs sont intéressés par ces produits, tout comme la société FoodChéri qui utilise déjà la feta végétale dans ses salades. Les fromages sont élaborés dans les cuisines du château Etic. « Je suis arrivé à Nanterre à l’ouverture de ce lieu magnifique, en septembre dernier. Ce projet innovant et éthique est complètement en phase avec mes valeurs. » Justement, quand on l’interroge sur ses valeurs, Emmanuel Joubert expose clairement ses convictions écologiques. « Il est de plus en plus difficile de fermer les yeux sur les conséquences de l’élevage intensif, que ce soit au niveau de l’environnement, de la santé humaine ou du respect animal. Selon moi, diminuer ou supprimer la consommation de produits d’origine animale est un des actes citoyens les plus responsables que l’on puisse accomplir. » En retraçant son parcours, notre homme confie qu’il est dans une quête de sens. Ce père de deux enfants a travaillé plus de dix ans au sein du service marketing d’un important laboratoire pharmaceutique. Alors quand les plans sociaux se sont succédé dans l’entreprise, il a demandé à faire partie de la « charrette » de licenciés économiques. « J’ai pris conscience que je devais exercer une activité professionnelle en phase avec mes convictions. » Et la reconversion en chef d’entreprise est en train de « prendre ». La start-up Tomm’Pousse a reçu plusieurs récompenses dans des concours et elle a réussi à fidéliser une clientèle prête à débourser 6,90 euros pour une feta et 8,90 euros pour un CamemVert. « À présent, j’ai besoin d’augmenter ma capacité de production. Je cherche actuellement des locaux plus grands et de nouveaux financements pour atteindre la marche supérieure. » Emmanuel Joubert compte aussi recruter des préparateurs fromagers dans les prochaines semaines. Et si Tomm’Pousse était en train de devenir grand ?
« Les retours sont très positifs, j’ai même du mal à répondre aux commandes. » À ce jour, Emmanuel Joubert et son collaborateur confectionnent cinq fromages : de la feta à base de soja aux fines herbes ou aux olives, du CamemVert à base de noix de cajou nature ou à la sauge, et un bleu en édition limitée. Plusieurs traiteurs et restaurateurs sont intéressés par ces produits, tout comme la société FoodChéri qui utilise déjà la feta végétale dans ses salades. Les fromages sont élaborés dans les cuisines du château Etic. « Je suis arrivé à Nanterre à l’ouverture de ce lieu magnifique, en septembre dernier. Ce projet innovant et éthique est complètement en phase avec mes valeurs. » Justement, quand on l’interroge sur ses valeurs, Emmanuel Joubert expose clairement ses convictions écologiques. « Il est de plus en plus difficile de fermer les yeux sur les conséquences de l’élevage intensif, que ce soit au niveau de l’environnement, de la santé humaine ou du respect animal. Selon moi, diminuer ou supprimer la consommation de produits d’origine animale est un des actes citoyens les plus responsables que l’on puisse accomplir. » En retraçant son parcours, notre homme confie qu’il est dans une quête de sens. Ce père de deux enfants a travaillé plus de dix ans au sein du service marketing d’un important laboratoire pharmaceutique. Alors quand les plans sociaux se sont succédé dans l’entreprise, il a demandé à faire partie de la « charrette » de licenciés économiques. « J’ai pris conscience que je devais exercer une activité professionnelle en phase avec mes convictions. » Et la reconversion en chef d’entreprise est en train de « prendre ». La start-up Tomm’Pousse a reçu plusieurs récompenses dans des concours et elle a réussi à fidéliser une clientèle prête à débourser 6,90 euros pour une feta et 8,90 euros pour un CamemVert. « À présent, j’ai besoin d’augmenter ma capacité de production. Je cherche actuellement des locaux plus grands et de nouveaux financements pour atteindre la marche supérieure. » Emmanuel Joubert compte aussi recruter des préparateurs fromagers dans les prochaines semaines. Et si Tomm’Pousse était en train de devenir grand ?