J’habite au Petit-Nanterre depuis trois ans et je participe au conseil de quartier ainsi qu'au collectif de préparation depuis six mois. Nous sommes consultés sur des dossiers importants, comme l’arrivée du tramway ou l’aménagement de la place des Muguets, et nous pouvons donner notre avis. L’autre intérêt est d’y rencontrer des habitants, des associations et des techniciens de la ville. Je participe aussi aux tables rondes du samedi matin et je fais partie de la commission Éducation avec l’association Zy’va. Nous allons faire des propositions qui seront débattues en conseil de quartier. Je pense que notre avis en tant qu’habitant est pris en compte dans la mesure où il va dans le sens de l’intérêt général et qu’il est réaliste sur le plan financier et technique.
Ils ont été créés 25 ans avant que la loi ne les rendent obligatoires*. C’est en 1977, il y a tout juste quarante ans, que les premiers conseils de quartier ont vu le jour à Nanterre. Aujourd’hui, ils restent l’instance reine de la démocratie participative. Le lieu de rencontre et de débat sur les grands enjeux du quartier. Depuis 2014 et le nouveau mandat municipal, les conseils de quartier sont accompagnés d’un collectif de préparation. Ayant pour socle des habitants volontaires, il propose les sujets à l’ordre du jour et assure le suivi des décisions prises.
D’un quartier à l’autre, les conseils s’adaptent à une réalité de terrain bien spécifique et expérimentent de nouvelles formes, plus en phase avec le mode de vie des habitants. « Nous avons organisé un rallye un mercredi après-midi et accueilli des mères de famille avec enfants qui ne viennent pas d’habitude, raconte Sabrina Mahi, chef de projet du Parc. Samedi 28 janvier, le conseil de quartier autour de quatre stands thématiques a aussi eu du succès. »
Au Chemin-de-l’Île, où une centaine de personnes en moyenne assistent aux trois conseils de quartier annuels, des groupes de travail ont été constitués en mai 2015 sur des questions telles que les conduites à risque, l’animation des espaces publics ou la parentalité. En ont émergé diverses propositions qui ont été débattues en conseil de quartier. Dans le quartier Université, priorité au cadre de vie avec deux visites annuelles dans les secteurs Berthelot et P rovinces-Françaises. Bancs cassés, arbres à replanter… tous les problèmes sont recensés. Q u ant aux grands travaux, ils font l’objet de deux comités de suivi spécifi ques en présence de l’Epadesa pour l’un, de l’entreprise GTM et de l’OMHLM pour l’autre.
Être au plus près du terrain, c’est aussi ce qui anime le conseil de quartier du Plateau-Mont-Valérien, où des « déambulations » régulières sont organisées. « Le territoire est très étendu et les sujets traités ne concernent pas forcément tous les habitants, témoigne Lorette Paillas, une fi dèle depuis 15 ans. Ce qui marche le mieux, ce sont les réunions ciblées, comme celle que nous avons organisée sur le stationnement dans le secteur de la rue Circulaire. » Une façon de prendre bien en main les affaires de la cité.
* La loi du 27 février 2002 dite « loi Vaillant », relative à la démocratie de proximité, rend les conseils de quartier obligatoires pour les communes de plus de 80 000 habitants.
D’un quartier à l’autre, les conseils s’adaptent à une réalité de terrain bien spécifique et expérimentent de nouvelles formes, plus en phase avec le mode de vie des habitants. « Nous avons organisé un rallye un mercredi après-midi et accueilli des mères de famille avec enfants qui ne viennent pas d’habitude, raconte Sabrina Mahi, chef de projet du Parc. Samedi 28 janvier, le conseil de quartier autour de quatre stands thématiques a aussi eu du succès. »
Au Chemin-de-l’Île, où une centaine de personnes en moyenne assistent aux trois conseils de quartier annuels, des groupes de travail ont été constitués en mai 2015 sur des questions telles que les conduites à risque, l’animation des espaces publics ou la parentalité. En ont émergé diverses propositions qui ont été débattues en conseil de quartier. Dans le quartier Université, priorité au cadre de vie avec deux visites annuelles dans les secteurs Berthelot et P rovinces-Françaises. Bancs cassés, arbres à replanter… tous les problèmes sont recensés. Q u ant aux grands travaux, ils font l’objet de deux comités de suivi spécifi ques en présence de l’Epadesa pour l’un, de l’entreprise GTM et de l’OMHLM pour l’autre.
Être au plus près du terrain, c’est aussi ce qui anime le conseil de quartier du Plateau-Mont-Valérien, où des « déambulations » régulières sont organisées. « Le territoire est très étendu et les sujets traités ne concernent pas forcément tous les habitants, témoigne Lorette Paillas, une fi dèle depuis 15 ans. Ce qui marche le mieux, ce sont les réunions ciblées, comme celle que nous avons organisée sur le stationnement dans le secteur de la rue Circulaire. » Une façon de prendre bien en main les affaires de la cité.
* La loi du 27 février 2002 dite « loi Vaillant », relative à la démocratie de proximité, rend les conseils de quartier obligatoires pour les communes de plus de 80 000 habitants.