Quartiers

Parc-Sud

Parlons du quartier

Écrit par : GUILLAUME GESRET

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Venus nombreux au conseil de quartier exceptionnel du 28 janvier, les habitants du Parc Sud ont fait le point avec les élus, les services municipaux et les acteurs du quartier sur les problèmes que connaît le Parc Sud et sur son avenir.

Relogements, insécurité, place des jeunes, transports… rien n’a été laissé de côté ce samedi matin. La configuration de ce conseil de quartier exceptionnel, pendant lequel les habitants ont pu déambuler de stand en stand dans le hall de l’école Pablo-Picasso, se prêtait d’ailleurs parfaitement aux échanges qui furent fournis. Les participants étaient d’abord invités à exprimer leurs préoccupations auprès des animateurs postés dans les espaces cadre de vie, vie de quartier, prévention et délinquance et démocratie participative. Mohamed Naote, l’interlocuteur à la « vie de quartier », note les principaux messages sur des post-it qu’il affiche sur un grand tableau. « Il y a beaucoup de sujets, cela va de la fréquence du bus 159 à la nature des commerces, en passant par les propositions en matière culturelle. »

Échanges directs

Puis, Samir Abdelouahed, le conseiller municipal en charge du quartier, prend le micro et ouvre le débat. Toujours debout, regroupés autour des élus et du maire, Patrick Jarry, les habitants entament le jeu des questions/réponses. « Que prévoyez-vous pour les jeunes responsables du climat d’insécurité le soir ? » Patrick Jarry commence par préciser que 90 % des jeunes du quartier ne posent pas de problème. « Pour les autres, nous avons mis en place, cet été avec les bailleurs sociaux, une équipe de quatre médiateurs de nuit qui tournent de 21 heures à 1 heure du matin, du mardi au samedi. » Un autre participant demande : « Et contre les rodéos des deux-roues, allez-vous installer des obstacles pour sécuriser le quartier ? » Réponse du maire : « Entraver n’est pas la seule option. Le service jeunesse mène des actions de dissuasion et la police tente de neutraliser en amont les engins illégaux. » D’autres participants s’interrogent sur les commerces qui ferment tard et qui contribuent aux nuisances sonores. « Je viens de signer un arrêté qui les oblige à baisser leur rideau à 22h30 », répond Patrick Jarry. Un habitant de la place de la Colombe évoque quant à lui le trafic de drogue qui se déroule sous ses fenêtres. « Personne ne se cache les yeux, la drogue est un fléau. La police, à force d’enquêtes au long cours, a réussi à arrêter certains dealers. » Au Parc Sud, il s'agit bel et bien d'agir maintenant sur le quotidien des habitants en attendant les premiers effets du Projet de rénovation urbaine et sociale (Prus).