Les travaux de rénovation des Provinces-Françaises battent leur plein mais soulèvent des inquiétudes chez les riverains du fait des nuisances qu’ils génèrent. C’est pourquoi
Patrick Jarry, le maire, s’est adressé à la société en charge du chantier pour que sa poursuite se fasse en perturbant le moins possible le quotidien des habitants.
Il y a quelques semaines, des habitants et les équipes du groupe scolaire Lucie-Aubrac ont alerté Patrick Jarry, le maire, et les élus du quartier des nuisances répétées induites par le chantier de rénovation de la cité des Provinces-Françaises. Et la réaction de l’édile ne s’est pas fait attendre. Après une visite impromptue des services municipaux sur le site afin de constater les dysfonctionnements du chantier, le maire a adressé un courrier à l’entreprise le pilotant lui intimant de se conformer aux mesures arrêtées lors du démarrage des travaux. À commencer par le respect des horaires de circulation des engins de chantier près de l’école. « Il est primordial qu’aucun engin ne circule pendant l’entrée et la sortie des élèves », a insisté Patrick Jarry. Les périodes de travaux occasionnant des nuisances sonores importantes doivent également mieux être signalées à la direction de l’école et du centre de loisirs. Autre source de différend : la sécurisation globale du chantier. L’entreprise doit immédiatement solidifier la protection du bâtiment de l’allée de Bourgogne, porter une attention particulière aux cheminements piétons en les renforçant et en les rendant plus visibles et enfin être plus attentive au ramassage des gravats et au nettoyage de la poussière. « Réduire de manière significative les nuisances pour les habitants des Provinces-Françaises et les usagers du groupe scolaire, c’est là une des conditions de la réussite de cette opération », conclut le maire. La ville a de son côté pris des mesures visant à atténuer les nuisances pour les élèves sans entraver le bon déroulement des travaux. Pour améliorer leur sécurité le matin et le soir, un agent de la tranquillité publique est mobilisé. D’autre part, le dortoir de l’école qui jouxte le bâtiment de l’allée de Bourgogne a été déplacé de façon à ne pas troubler le sommeil des enfants lors des opérations de sciage des façades du bâtiment.