Depuis sa création en 1977, l’association des résidents du Liberté, immeuble situé entre le parc André-Malraux et la gare RER Nanterre-Préfecture, propose des activités et des fêtes pour renforcer la cohésion entre voisins. Ainsi, locataires et copropriétaires se retrouvent régulièrement dans le local collectif résidentiel (LCR pour les initiés), situé sur une des coursives de cet imposant immeuble en gradins. À leur disposition, 300 mètres carrés pour pratiquer le yoga, profiter d’ateliers d’arts plastiques, de cours de danse de salon, de sessions de poterie mais aussi pour découvrir des expositions ou assister à des conférences. Autant d’activités généralement assurées par des résidents bénévoles. Fondateurs de l’association, les « deux Bernard » (Perraudin et Marel) sont toujours aux manettes et s’imposent comme les garants de l’état d’esprit de ce collectif d’habitants.
« L’association s’inscrit dans le mouvement de l’éducation populaire qui était en vogue dans les années 1970. Notre autre dada, c’est le cadre de vie. Je rappelle que lorsque les premiers résidents ont emménagé ici en 1977, le quartier était une friche, tout était à construire. Alors nous avons essayé de peser sur les décisions des urbanistes… », explique Bernard Perraudin, le président. Le fameux « vivre-ensemble » En septembre, l’Acri Liberté a fêté ses quarante ans en présentant une exposition et un spectacle de cirque en plein air. « Nous avons toujours organisé des fêtes. Je me souviens que l’on brûlait Carnaval et que l’on fêtait la Saint-Jean, il y a quelques années. » L’association a également profité de cet anniversaire pour publier un numéro spécial du Bateau Ivre, leur journal, qui retrace quatre décennies de vie au Liberté. « L’association permet de tisser des liens entre voisins, des retraités comme moi, mais aussi de jeunes ménages », résume Raymonde qui vient toutes les semaines au LCR pour jouer aux échecs avec ses copines. « C’est un atout pour les habitants de la résidence, ajoute Bernard Perraudin. D’ailleurs, les agents immobiliers ne manquent pas de le souligner lorsqu’ils font visiter un des 540 logements. »
*Association d’animation, du cadre de vie, de recherche et d’information