Pour débuter l’atelier, Patrick Jarry, le maire, rappelle ce qui est acté à ce jour : « La rénovation des trois pôles commerciaux est engagée, c’est notre priorité et celle des habitants si nous nous référons à une enquête réalisée dans le quartier. Le processus est long, plusieurs questions techniques se posent, mais nous y arriverons. »
L’autre point entériné, c’est la réhabilitation thermique de la tour témoin, située au 15, allée des Demoiselles-d’Avignon. Cet immeuble de 19 étages, abritant 99 logements, a été choisi car le chauffage y est électrique et que la tour est centrale et donc visible de tous les habitants. Dominique Renaud, architecte de l’agence RVA en charge du chantier, explique : « Conserver les mosaïques coûterait trop cher et entraînerait des travaux très longs et très pénibles pour les locataires qui resteront dans leur logement pendant la durée des travaux. » Et d’ajouter : « Les architectes travaillent avec des plasticiens pour réinterpréter l’œuvre artistique d’Émile Aillaud à laquelle ils sont très attachés. » L’enveloppe métallique, constituée de pièces préfabriquées en atelier, devrait être installée en treize mois. Le début des travaux est prévu au printemps 2019.
Les attentes prises en compte
La petite centaine d’habitants présents ce samedi 10 février s’est également vue proposer de constituer un panel d’une trentaine de personnes pour statuer sur le programme de changement d’usage des tours Nuages. En effet, deux équipes – Cogedim d’un côté, Bouygues-Nexity de l’autre – planchent actuellement pour transformer l’usage de certains immeubles (leur nombre n’est pas encore arrêté). En mars, le panel devra rédiger un carnet d’attentes et le remettre aux candidats le mois suivant.
Le dernier point évoqué concerne bien évidemment le relogement des familles. « Notre expérience au Petit-Nanterre et aux Provinces-Françaises montre qu’il faut modifier le statut de 30 % des appartements d’un quartier pour obtenir une transformation significative », introduit Patrick Jarry qui affirme : « Aucune famille ne sera forcée de quitter le quartier. L’office municipal HLM recense déjà 97 demandes de mutation. Quant à Hauts-de-Seine Habitat, qui détient plus de 900 logements dans le quartier, il doit nous donner le nombre de demandes de mutation. À mon avis, avec l’effet d’aubaine engendrée par le projet de rénovation, nous n’aurons pas de mal à trouver 500 familles qui souhaitent être relogées dans des logements sociaux d’autres quartiers de Nanterre. »
Les attentes prises en compte
La petite centaine d’habitants présents ce samedi 10 février s’est également vue proposer de constituer un panel d’une trentaine de personnes pour statuer sur le programme de changement d’usage des tours Nuages. En effet, deux équipes – Cogedim d’un côté, Bouygues-Nexity de l’autre – planchent actuellement pour transformer l’usage de certains immeubles (leur nombre n’est pas encore arrêté). En mars, le panel devra rédiger un carnet d’attentes et le remettre aux candidats le mois suivant.
Le dernier point évoqué concerne bien évidemment le relogement des familles. « Notre expérience au Petit-Nanterre et aux Provinces-Françaises montre qu’il faut modifier le statut de 30 % des appartements d’un quartier pour obtenir une transformation significative », introduit Patrick Jarry qui affirme : « Aucune famille ne sera forcée de quitter le quartier. L’office municipal HLM recense déjà 97 demandes de mutation. Quant à Hauts-de-Seine Habitat, qui détient plus de 900 logements dans le quartier, il doit nous donner le nombre de demandes de mutation. À mon avis, avec l’effet d’aubaine engendrée par le projet de rénovation, nous n’aurons pas de mal à trouver 500 familles qui souhaitent être relogées dans des logements sociaux d’autres quartiers de Nanterre. »