Au printemps, les habitants et acteurs du quartier ont été sollicités afin d’enrichir les scénarios qui se dessinent pour l’avenir du Chemin-de-l’Île. Plusieurs points ont été soumis à leur réflexion, à commencer par le plan général d’aménagement. Sur ce premier chapitre, une nette tendance s’est dégagée en faveur de l’élargissement du boulevard du Général-Leclerc, de la construction d’un pôle de santé privé sur le parking de la rue de l’Union et de la mise en valeur d’une trame verte traversant le quartier. Celle-ci pourrait être agrémentée de squares et de parcs à usages diversifiés (aires de jeux, espaces verts, jeux d’eau…) à destination des tout-petits, des adolescents et des familles. Autre sujet : les interventions sur le bâti. Là encore, l’orientation est claire. Les opérations de démolitions-reconstructions devront permettre d’apporter plus de mixité sociale, sans pour autant densifier le quartier. Sur la question de la voirie et du schéma de circulation, les avis se sont révélés plus mitigés, en particulier pour l’ouverture de la rue de la Chasse sur l’avenue Benoît-Frachon, pour l’ouverture à la circulation de la rue Lannes et pour la création d’une voie circulée au cœur des tours. Un consensus est toutefois apparu au sujet de la place plus importante à accorder aux piétons et de la création d’une nouvelle rue pour rejoindre l’avenue Jules-Quentin. Enfin, les participants demeurent mitigés sur la résidentialisation de la cité Zilina. Le choix semble se porter sur une résidentialisation ouverte, sans grille, et par groupes d’immeubles. Désormais amendé des propositions des habitants, le projet devra à nouveau être soumis au regard de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) avant de pouvoir signer la convention officielle en décembre.
Quartiers
CHEMIN-DE-L’ÎLE
Un projet d’aménagement amélioré par les habitants

Enjeu majeur pour l’avenir du quartier, le projet de rénovation urbaine et sociale du Chemin-de-l’Île a fait l’objet d’une deuxième phase de concertation du 15 mai au 3 juillet. Ce jour-là, l’heure était au bilan.