Chaque année, la Journée nationale du commerce de proximité est l’occasion pour les commerces du centre-ville d’animer leur quartier. Même si cette fois, contexte oblige, la forme de l’évènement sera plus réduite.
Pour beaucoup de commerces, la crise sanitaire est un coup dur. Et c’est bien peu de le dire…
Dans ces circonstances, l’Association des commerçants du centre-ville de Nanterre (ACCVN) ne pourra pas relayer la Journée nationale du commerce de proximité, le samedi 10 octobre, comme elle en a l’habitude. En raison des précautions à prendre pour empêcher la circulation du virus, les ateliers, dégustations et autres animations dans les boutiques et dans les rues du centre-ville sont annulés. Seul un jeu-concours est maintenu durant cette journée, que l’association souhaite festive malgré tout. Ainsi, les Nanterriens sont invités à « se déguiser », en portant un masque de protection le plus original possible. Lorsqu’ils se rendront dans les boutiques du centre-ville, ils seront photographiés par la trentaine de commerçants qui participent au jeu-concours intitulé Masq’à rade. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux feront ensuite l’objet d’un vote et trois prix seront attribués aux clients les plus plébiscités par les internautes.
Consommer localement
Pour les adhérents de l’ACCVN, ce jeu est une façon de garder le sourire car beaucoup souffrent de la crise. D’autres, en revanche, s’aperçoivent qu’une nouvelle clientèle a pointé le bout de son nez depuis la fin du confinement. Laurette Lesigne, présidente de l’ACCVN, discute avec des clients qui lui disent vouloir consommer localement désormais : « Ils découvrent une offre diversifiée en centre-ville et délaissent peu à peu les grands centres commerciaux. » Les commerces de bouche profitent notamment de ce regain d’intérêt. Le chocolatier, le fromager, le caviste… ont trouvé une clientèle fidèle. C’est aussi le cas du maraîcher qui s’est installé rue Maurice-Thorez durant le confinement. On apprend également qu’un primeur est sur le point d’ouvrir une boutique au numéro 2 de la même rue. Une dynamique encourageante en ces temps troublés.