Ambiance studieuse samedi 5 septembre après-midi au pied de la tour Quiberon. Le défi est de taille : réussir la Dictée pour tous, la 364e en France depuis sa création en 2013 par Abdellah Boudour. « La langue française, c’est super important, explique Nargès, 36 ans, venue en famille des Pâquerettes. J’aimerais tant que l’un de mes enfants devienne prof de français ! » Au micro pour la lecture, Aïda Touihri, Nanterrienne et journaliste à RMC Story. « Mon modèle quand j’étais petite, nous confie Marie-Mene, 18 ans, venue de Paris tout exprès. Je veux devenir journaliste et Aïda Touihri est la première que j’ai vue à la télé à laquelle j’ai pu m’identifier. »
Les enfants du primaire ont seulement deux phrases à écrire, les collégiens s’arrêtent à la moitié du texte. La fin, réservée aux lycéens et aux adultes, est jonchée de difficultés et de mots inconnus, comme immarcescible [qui ne peut se flétrir] et psittacidé [nom de groupe donné aux perroquets]. Adama, habitant du Petit-Nanterre, s’inquiète un peu du résultat : « C’est important de faire travailler le cerveau mais là… c’était difficile ! » Marianne, traductrice, se réjouit de « voir autant de gens rassemblés par l’amour des mots ».
Chaque gagnant des quatre catégories a remporté un week-end pour deux, un livre et une invitation au restaurant pour quatre. Chez les enfants, la gagnante Lilia, âgée de 8 ans, est enchantée de participer à la grande finale organisée en décembre à la tour Eiffel. « Je rêvais d’y aller ! »