Quartiers

Toute ville

Une ville ultra desservie et verte !

Écrit par : Guillaume Gesret

NI457-p18-gare-lead-credit-Claire-Macel.jpg
La nouvelle gare Nanterre-La-Folie entrera en service fin 2022 avec l’arrivée du RER E.

Avec deux nouvelles gares à l’horizon 2030, Nanterre-La-Boule et Nanterre-La-Folie, l’offre de transports en commun à disposition des habitants va nettement évoluer. Mais ce ne sera pas au prix de la nature en ville.

Dans un futur pas si lointain, il faudra moins de dix minutes pour rejoindre Pont de Sèvres (contre 37 aujourd’hui) et un quart d’heure pour se rendre à la station Saint-Denis-Pleyel (contre 26 minutes aujourd’hui). Nanterre, déjà desservie par le RER A, le Transilien et plusieurs lignes de bus, va voir une augmentation considérable de sa desserte de transports en commun d’ici aux dix années à venir. L’arrivée du RER E en gare de Nanterre-La-Folie, aux Groues, est en effet annoncée pour la fin 2022 et celle de la ligne 15 du métro, à l’horizon 2030, dans le cadre du Grand Paris Express. Cette nouvelle ligne 15, dans son tronçon Ouest, reliera les stations Pont-de-Sèvres à Saint-Denis-Pleyel en passant par les gares Nanterre-La-Boule et Nanterre La-Folie.

Attention aux arbres et aux places de vélos

À l’heure où la Société du Grand Paris (SGP) et Île-de-France mobilités finalisent le cahier des charges du Grand Paris Express, la municipalité de Nanterre veille au grain. Chaque fois que l’occasion lui est donnée, elle alerte la SGP sur la préservation de la nature en ville, qui ne doit pas constituer une variable d’ajustement des projets de transports en commun. La ville exige ainsi la garantie du maintien du patrimoine arboré. En outre, s’il était démontré que l’abattage de certains arbres est inévitable, il faudrait alors le compenser par de nouvelles plantations. À ce jour, la SGP s’est engagée à compenser un arbre abattu par 1,5 arbre. Au même titre que la nature en ville, le développement des circulations douces est un autre enjeu défendu par la municipalité. Pour l’instant, elle considère que le nombre de places prévues pour le stationnement des vélos aux abords des deux nouvelles gares n’est pas suffisant, au regard des 65 à 70 000 voyages quotidiens qu’elles devraient comptabiliser. Là encore, elle compte bien se faire entendre et obtenir un nouveau dimensionnement de l’offre. Affaire à suivre…