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Université

Le nez dans les étoiles

Écrit par : Guillaume Gesret

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Un groupe d’élèves de l’école élémentaire Balzac a ouvert un club d’astronomie pour percer les mystères du ciel.

Tous les jeudis midi, une dizaine d’enfants de CM1 se rassemblent dans une salle jouxtant la bibliothèque de l’école alors que leurs camarades jouent dans la cour de récréation durant leur pause déjeuner. Ce petit groupe s’intéresse de près à l’astronomie, l’étude des planètes et des étoiles. « Moi, ce qui me passionne, ce sont les trous noirs. Peut-on y être absorbé ? » se demande Luce. Malak, qui rêve de devenir astronome, s’interroge sur la composition des anneaux de Saturne. Pour les orienter dans leurs recherches, le directeur du groupe scolaire, Éric Pateyron, les encadre et leur présente des ouvrages pédagogiques du fonds documentaire. « Nous avons également invité une mère d’élève qui travaille à l’Observatoire de Paris. Son intervention a beaucoup plu, les enfants ont découvert les métiers du secteur de l’astronomie », rapporte le directeur de l’école.

La passion de Virgile

Le club d’astronomie existe depuis la rentrée de septembre à Balzac, à l’initiative de Virgile, un élève de CM1. Ce dernier nous explique que cette discipline est devenue une passion après des vacances passées en Corrèze cet été. « À la campagne, la nuit est intense et je voyais des milliers d’étoiles le soir. C’était magique. J’ai commencé à vouloir repérer la Grande Ourse, le Triangle d’été, l’étoile du Berger… » De retour à Nanterre, Virgile parle de sa nouvelle marotte à ses camarades de classe et propose de créer un club. Jules l’a immédiatement rejoint pour mener des expériences scientifiques. « L’autre jour, nous avons utilisé de l’eau pétillante pour faire décoller une fusée. » Luce, fillette lunaire et poétique, nous raconte que l’astronomie l’aide à rêver, à penser à autre chose que la Covid. « On me dit que l’univers est infini. C’est quand même difficile d’imaginer et de se représenter l’infini, une forme sans coutours...»