Parc sud
Dans le cadre du budget participatif 2019, l’association Aillaud fraternité organise des ateliers de secourisme avec la Protection civile, tous les samedis, du 15 janvier au 12 février, dans les locaux d’Authenticité. Ateliers d’une heure et demie, de 9h30 à 11h, et de 11h30 à 13h. À partir de 10 ans.
Authenti-cité : 129, avenue Pablo-Picasso. Sur inscription au 06 20 62 96 56 ou à patrickdegallard@gmail.com
Locatoune au pays des incivilités est une BD réalisée par l’Unli (Union nationale des locataires indépendants) avec une aide de 15 000 euros du budget participatif 2019. Éditée en 10 000 exemplaires, la BD va être distribuée dans tous les foyers du Chemin-de-l’Île. Elle est aussi disponible sur demande à contact@unli-nanterre.fr ou à l’Unli, 71, rue Henri-Barbusse.
Quartiers
Du chêne clair, des placards bleu pétrole et un immense îlot central : la cuisine de l’association Authenti-cité a fait peau neuve en janvier grâce au budget participatif !
Un peu plus de 19 000 euros ont permis la rénovation complète de ce lieu à la disposition des bénévoles, habitants et associations du quartier. Ici, les ateliers cuisine du jeudi reprendront, des plats seront préparés pour être distribués aux familles précaires par une association de jeunes, lors de maraudes, et les habitants ayant besoin de cuisiner pour un nombre important de personnes, en cas de deuil par exemple, pourront également s’en servir. « Le 24 décembre, nous avons préparé 200 repas ! déclare Loubna Benazzi, la directrice d’Authenti-cité. Mais la cuisine n’était plus adaptée, cette rénovation est un soulagement. Nos bénévoles auront tout ce dont elles ont besoin, y compris un lave-vaisselle qu’elles attendaient avec impatience ! » Pour réaliser ce projet, un chantier éducatif de deux semaines a été organisé avec deux jeunes du club de prévention Les 4 Chemins. Leurs missions : démonter la vieille cuisine, repeindre les murs, installer les meubles et l’électroménager neufs. Le tout, accompagnés par des éducatrices et un cuisiniste. « On nous explique un peu puis on est autonomes, comme ça on apprend vraiment », raconte Amine, 25 ans. Avec Malik, 24 ans, ils sont contents de gagner de l’argent (les trente heures par semaine sont payées au Smic) et d’être actifs : « Ça fait deux ans que je traîne à la maison, je suis content de reprendre », confie Malik. « Ces chantiers sont une bouffée d’air pour eux, confirme Khadija Aït Ousaid, éducatrice. Ils y apprennent aussi à respecter un certain cadre, des horaires, une manière de parler et de se comporter. Des choses utiles en entreprise. Grâce au cuisiniste, ce chantier est vraiment éducatif, avec apprentissage de techniques. Tout cela crée une dynamique pour les jeunes et nous permet de les accompagner sur d’autres problématiques. »