Pour retrouver un médaillé en championnat de France Élite d’athlétisme à Nanterre, il faut remonter à plus de vingt ans. Abdelmajid Azzaoui a brisé la « malédiction » en décrochant l’argent en février dernier à Bordeaux, au terme d’une course très tactique. Ce spécialiste du 1 500 mètres a semé le peloton à 600 mètres de l’arrivée, avant de se faire doubler dans la dernière ligne droite par un jeune coureur revenu de nulle part. Le champion du Nanterre athletic club (NAC) a reçu sa médaille des mains du légendaire Michel Jazy qui le consacre ainsi parmi les meilleurs coureurs de demi-fond en France.
AU TOP À 30 ANS
Le Marocain a rejoint le NAC un an après son arrivée en France. « J’ai trouvé mon coach, Cyril Pocréaux, en qui j’ai entièrement confiance. » Originaire d’un village près d’Oujda, Abdelmajid Azzaoui a fait partie de l’équipe nationale marocaine dans les catégories des jeunes. À 27 ans, il a choisi de partir en France pour progresser. Aujourd’hui, il s’entraîne deux fois par jour dans le parc André-Malraux et au stade Jean-Guimier avec un groupe de pistards du club. « Sa progression est rapide, confirme son entraîneur. Il dispose d’énormes qualités, il est sérieux et fait preuve d’une grande capacité de résistance quand la course se durcit. »
L’objectif des prochaines semaines est de battre son record de 3 minutes et 43 secondes sur 1 500 mètres et de monter sur le podium lors des championnats de France en juillet. « C’est drôle, j’atteins mon meilleur niveau à trente ans. » S’il sait qu’il ne doit pas brûler les étapes, il est également conscient que les opportunités sont à saisir maintenant. Alors, il s’entraîne sérieusement et se « détend » en encadrant, deux fois par semaine, les enfants du club.
L’objectif des prochaines semaines est de battre son record de 3 minutes et 43 secondes sur 1 500 mètres et de monter sur le podium lors des championnats de France en juillet. « C’est drôle, j’atteins mon meilleur niveau à trente ans. » S’il sait qu’il ne doit pas brûler les étapes, il est également conscient que les opportunités sont à saisir maintenant. Alors, il s’entraîne sérieusement et se « détend » en encadrant, deux fois par semaine, les enfants du club.