Taekwondo
Originaire de Corée du Sud, le taekwondo, littéralement « La voie des pieds et des poings », est un art martial qui a émergé dans les années 50. La discipline est devenue olympique en 2000 à l’occasion des JO de Sydney.
Des rêves, il en a plein la tête. Il voudrait par exemple « participer aux Jeux Olympiques pour représenter la France et Nanterre ». Mattéo Moreau ne manque pas d’ambition.
Et n’y voyez-là rien de prétentieux. À 11 ans tout juste, il dispose déjà d’un sacré palmarès en réalisant une superbe saison. Non satisfait d’avoir raflé les titres de champion des Hauts-de Seine puis d’Île-de-France (catégorie minimes, moins de 27 kilos), il s’est octroyé, à l’issue d’un âpre combat, la troisième place au championnat de France. Une belle médaille de bronze au goût pourtant amer pour l’élève de Majed et
Nabil Daoud : « Blessé en quart de finale, j’ai géré mon match comme j’ai pu en jouant le chrono… » Ce qui à la base devait être un simple « remède » pour Mattéo – « un enfant plein d’énergie qui avait besoin d’être canalisé », nous confie son père – le taekwondo est rapidement devenu une passion. Alors aujourd’hui, quand il foule les tatamis et enfile son plastron, c’est pour gagner. Et pour ça, il donne tout ce qu’il a et observe longuement ses adversaires avant de passer à l’offensive. Son secret : frapper là où il faut, quand il faut. « En combat, il est dans la compréhension et l’anticipation », explique son père. « Si tu frappes sans réfléchir, ça ne sert à rien ! Si tu ne prends pas en compte ce que tu dois faire, tu ne peux pas gagner », renchérit le jeune garçon, détenteur de la ceinture bleue après seulement cinq années de pratique. Une maturité sportive étonnante pour ce petit bout d’homme qui n’a qu’une seule idole : sa maman, ancienne championne de taekwondo.