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Street workout

Les Bar-Monkeyz

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Rencontre avec Kévin, Johan, Audrey et Yannick qui forment le noyau dur du collectif des Bar-Monkeyz. Pionniers du street workout en région parisienne, les Nanterriens veulent donner un nouveau souffle à l’association.

Pouvez-vous nous présenter les Bar-Monkeyz ?
D’abord, nous sommes un groupe d’amis. Nous pratiquons le street workout depuis cinq ans. Nous avons grandi dans le quartier Pablo-Picasso, et le parc André-Malraux a été notre premier terrain de jeu. Parmi nous, il y a des pompiers, un policier, un cuisinier, des étudiants… Quand nous avons découvert les vidéos de street workout dans lesquelles les Russes et les Américains allient des exercices de musculation à des figures spectaculaires, nous nous sommes dit que c’était pour nous. Les Bar-Monkeyz sont aujourd’hui réputés pour leur goût du show et du freestyle.

Pourquoi ce nom, les Bar-Monkeyz ?
Dans le street workout, une discipline née en Russie et popularisée aux États-Unis, on retrouve souvent le mot « Bar ». Nous avons ajouté « Monkeyz » car beaucoup de passants nous disaient à nos débuts : « Arrêtez de faire vos singeries ! »

Pour quelles raisons le street workout vous a séduits ?
En premier lieu parce que c’est gratuit et en plein air ! Et puis, cette pratique fait appel à notre imagination, nous devons sans cesse inventer de nouvelles figures. Franchement, c’est moins monotone que la salle de musculation. Le street workout se pratique en groupe, il y a donc une émulation constante. Nous nous fixons en permanence des défis et parfois nous récoltons les applaudissements des gens qui s’arrêtent pour nous regarder.

Cette pratique sportive est-elle structurée, existe-t-il des compétitions en France?
C’est une pratique émergente en France, on peut parler d’un certain engouement en région parisienne ces dernières années. Les premiers championnats de France datent d’il y a quatre ou cinq ans, à Grigny. D’ailleurs, l’un des membres de Bar-Monkeyz, Ali Camara, a remporté un titre de champion de France en 2015.

À Nanterre, où peut-on vous suivre ou même vous rejoindre ?
Nous disposons d’un créneau le mardi soir au gymnase Paul-Éluard. La cotisation s’élève à 20 euros seulement pour l’année. La ville de Nanterre a aussi installé à notre demande des modules dans le square Berthelot, devant la maison Daniel-Féry. Ce « spot » est bien identifié aujourd’hui. Les Bar-Monkeyz se produisent aussi en spectacle à l’occasion de la Semaine de OUF ou lors des matchs de basket au Palais des sports.

Audrey, vous êtes membre du groupe depuis sa création. Les filles sont donc les bienvenues ?
Parfaitement ! Et deux nouvelles recrues ont intégré le collectif à la rentrée. Les filles n’ont pas forcément de gros bras comme les garçons mais elles ont l’agilité pour accomplir des acrobaties surprenantes.