Juin
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Au Palais des sports
Le service éducation par le sport se réunit au printemps pour préparer les 70 ateliers proposés aux enfants, chaque semaine, dès septembre : sports individuels (de raquettes ou d’opposition comme le judo), collectifs, de motricité. « Dans les quartiers d’éducation prioritaire, nous proposons des ateliers sportifs tous les soirs, explique Elsa Garel, coordinatrice de territoire. Notre objectif n’est pas d’en faire des champions mais de les faire progresser pour qu’ils découvrent le plaisir de faire du sport.
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16h
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Au gymnase Pablo-Picasso
À l’instar des 45 éducateurs sportifs mobilisés chaque semaine (25 de la ville, 20 de l’ESN et de Nanterre 92), Jan Lahaye prépare son matériel.
Ce soir, c’est basket. « Le Covid a eu un réel impact sur la forme physique des enfants, ils sont vite essoufflés et ont du mal à canaliser leur énergie. C’est important de varier les rythmes durant la séance. »
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16h30
Goûter à l'école Pablo-Picasso
Jan récupère ses jeunes basketteurs à l’école et supervise le goûter. « Nous avons un rôle d’éducation par le sport. Et ça commence par l’apprentissage d’une bonne nutrition ! Avec de l’eau, sans chips ni bonbons mais plutôt des fruits frais ou secs, et quelques biscuits sablés. Et on ne part pas sans avoir nettoyé et rangé. »
17h
Atelier basket au gymnase Pablo-Picasso
Au programme : un rappel des séances précédentes, quatre ateliers pour apprendre à bien lancer, puis un défi en équipes au panier.
« J’aime bien le basket, ça aide à la croissance » , nous dit Flavio, 10 ans. « Certains disent que le basket c’est pas pour les filles, mais y’a pas de sport réservé aux garçons » , revendique Aya, 8 ans. « À la fin, on a marqué, savoure Leyt, 9 ans. J’aime bien la joie ! » « Quand on gagne, on ne doit pas se moquer des autres, rappelle Jan. Car en face, ils sont forcément déçus d’avoir perdu. »
Un autre soir
Atelier athlétisme sur le terrain d’évolution du gymnase Pablo-Picasso
« Notre objectif, c’est de leur apprendre à connaître leur corps, à bouger, à se dépasser, qu’ils découvrent le bien-être fondamental qu’apporte la pratique du sport », explique l’éducateur.
« Si ces enfants s’amusent et demandent ensuite à intégrer un club, on a gagné ! » conclut Elsa Garel, la coordinatrice.