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Un show qui n’aura rien à envier aux Américains !

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Le 16 février, les joueurs de Nanterre 92 ont pu fouler la pelouse de l’Arena avant qu’elle soit remplacée par le parquet pour la rencontre du 12 mars. Sur place, ils ont échangé avec les rugbymen du Racing 92.

Le dimanche 12 mars, à 17h, les basketteurs de Nanterre disputent l’un des matchs les plus importants de la saison. Entretien avec Frédéric Donnadieu, le président du club, pour qui cette rencontre à l’Arena est une chance pour Nanterre et ses habitants.

Frédéric Donnadieu Frédéric Donnadieu président du club

Dans quelle humeur êtes-vous à quelques jours du match au sommet à l’Arena ?

Frédéric Donnadieu : J’ai hâte de vivre cette belle fête du basket avec les Nanterriens. J’ai évidemment un œil sur la billetterie, et les remontées sont encourageantes. Les billets se vendent bien, les fidèles et les partenaires du club ont montré leur intérêt pour cette rencontre contre l’Asvel. D’ailleurs, les places en carré or et en courtside sont déjà quasiment toutes parties. À l’heure où je vous parle, il reste des places dans les catégories 1, 2 et 3. C’est une chance d’avoir cette salle si spéciale à Nanterre !

Il y a quelques jours, vous êtes allé à New York où vous avez assisté à une rencontre de NBA. Ce spectacle vous a donné des idées pour le 12 mars ?

F. D. : Le show que l’on prépare à Nanterre n’a rien à envier aux Américains, au moins sur le plan des animations. J’aimerais que les Nanterriens se rendent compte qu’ils vont avoir accès près de chez eux à un spectacle hors norme. Nous mettons les moyens pour organiser une fête mémorable, avec des écrans géants, des lasers, un show pyrotechnique, un DJ, deux speakers... À la mi-temps, le public pourra écouter le rappeur Naza ainsi que le rappeur de Nanterre, Gaulois, qui « cartonne » en ce moment avec le titre Jolie, en duo avec Ninho. Une fanfare animera aussi le parvis de l’Arena à l’ouverture des portes dès 15h30. Dans les coursives, avant le match, le public pourra shooter au panier sur un demi-terrain aménagé pour l’occasion et profiter d’une exposition d’art sur le basket. Ce match représente un énorme investissement, nous le faisons pour montrer le dynamisme du club et pour « ramener » l’Arena aux Nanterriens.

Cette fête est une façon de rappeler que le club pro de basket est bien connecté à Nanterre et à ses habitants ?

F. D. : Vous savez, très récemment, nous avons accueilli 250 enfants des écoles de Nanterre à l’occasion d’un entraînement des joueurs pro. Cette rencontre était l’aboutissement d’un cycle d’initiation au basket conduit par les entraîneurs du club dans neuf écoles. Cela fait vingt ans que l’on propose ces interventions auprès des scolaires. Le club est également présent dans les quartiers de Nanterre quand il invite les jeunes à jouer au basket sur les terrains du Petit-Nanterre, du Parc Sud… Il y a vingt-cinq ans, c’est moi qui animais ces opérations dans les quartiers. Je me souviens d’avoir repéré des jumeaux très doués. Je leur ai proposé de rejoindre l’équipe des minimes qui évoluait en championnat de France. Les deux frères sont passés directement du terrain de leur quartier au championnat de France !
En ce moment, dans le groupe pro, il y a un Nanterrien âgé de 18 ans formé au club. Il s’appelle Nathan Zulemie, il était pour la première fois sur le banc face au Portel le mois dernier.

Un mot sur les résultats sportifs de la saison. La première moitié du championnat n’a pas été simple…

F. D. : C’est vrai, les blessures à répétition nous compliquent la tâche. Nous n’avons pas fait un seul match depuis le début de saison avec l’équipe au complet. Plus que jamais, nous visons le maintien en Elite, c’est vital. Je remercie le public de Nanterre qui vient toujours aussi nombreux au Palais des sports. Nous avons joué à guichets fermés face à Limoges le 11 février dernier et les spectateurs ont pu vivre une belle victoire. J’espère que nous ferons aussi bien le 12 mars à l’Arena !

Propos recueillis par Guillaume Gesret