L
ors de la création de la métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016, Nanterre a intégré le territoire de Paris Ouest La Défense (POLD), composé de onze villes.
Nouvelle forme d’intercommunalité, ce territoire s’étend de Levallois à Vaucresson, où Nanterre est la seule « tache » rouge dans un océan bleu. Sans réalité économique ni sociologique, nous devons composer pour produire quelque chose ensemble, afin que l’assemblée délibérante des représentants élus de chaque ville ne se résume pas à une chambre d’enregistrement, pilotée par les maires. De par sa composition, ce territoire est hors norme, puisqu’il est, après Paris, le plus grand pôle d’emplois et qu’il a en son sein le premier quartier d’affaires d’Europe. Ce territoire intercommunal, le plus riche de France, concentre de forts contrastes sociaux.
Nous avions réussi à constituer une communauté de projets avec les villes de Rueil et de Suresnes au sein de la communauté d’agglomération du Mont-Valérien (CAMV), parce que nous partagions des éléments de territoire et des sociologies de population. De même, une première approche de travail avec les six villes du Syndicat intercommunal d'études et de projet SIEP (Courbevoie, La Garenne-Colombes, Nanterre, Rueil-Malmaison et Suresnes) était possible parce que nous avions une vision collective des enjeux et perspectives territoriales. Tout ce travail est à refaire puisque nous avons intégré d’autres villes et que la loi a prévu une montée progressive en compétences des territoires.
Pour les élus MRC, le projet du POLD doit prendre en compte la diversité du tissu économique et commercial, l’économie sociale et solidaire... Dans un tel bassin d’emplois, la priorité doit être donnée à la formation en s’appuyant sur les pôles d’enseignements majeurs présents (Université, Pôle Léonard de Vinci, école d’ingénieurs…).
Alors que cette zone connaît une forte attractivité résidentielle et une construction dynamique, nous devons nous intéresser aux conditions d’accès aux logements dont les prix, de plus en plus élevés, excluent certaines populations. Si des outils d’observation, de maîtrise et de contrôle ne sont pas mis en place, nous assisterons à la hausse de l’immobilier dans les prochaines années et à la poursuite du mouvement d’éviction des plus modestes.
La position singulière de Nanterre doit pouvoir continuer à se faire entendre, que ce soit sur le volet fiscal ou sur sa politique de renouvellement urbain.
Nouvelle forme d’intercommunalité, ce territoire s’étend de Levallois à Vaucresson, où Nanterre est la seule « tache » rouge dans un océan bleu. Sans réalité économique ni sociologique, nous devons composer pour produire quelque chose ensemble, afin que l’assemblée délibérante des représentants élus de chaque ville ne se résume pas à une chambre d’enregistrement, pilotée par les maires. De par sa composition, ce territoire est hors norme, puisqu’il est, après Paris, le plus grand pôle d’emplois et qu’il a en son sein le premier quartier d’affaires d’Europe. Ce territoire intercommunal, le plus riche de France, concentre de forts contrastes sociaux.
Nous avions réussi à constituer une communauté de projets avec les villes de Rueil et de Suresnes au sein de la communauté d’agglomération du Mont-Valérien (CAMV), parce que nous partagions des éléments de territoire et des sociologies de population. De même, une première approche de travail avec les six villes du Syndicat intercommunal d'études et de projet SIEP (Courbevoie, La Garenne-Colombes, Nanterre, Rueil-Malmaison et Suresnes) était possible parce que nous avions une vision collective des enjeux et perspectives territoriales. Tout ce travail est à refaire puisque nous avons intégré d’autres villes et que la loi a prévu une montée progressive en compétences des territoires.
Pour les élus MRC, le projet du POLD doit prendre en compte la diversité du tissu économique et commercial, l’économie sociale et solidaire... Dans un tel bassin d’emplois, la priorité doit être donnée à la formation en s’appuyant sur les pôles d’enseignements majeurs présents (Université, Pôle Léonard de Vinci, école d’ingénieurs…).
Alors que cette zone connaît une forte attractivité résidentielle et une construction dynamique, nous devons nous intéresser aux conditions d’accès aux logements dont les prix, de plus en plus élevés, excluent certaines populations. Si des outils d’observation, de maîtrise et de contrôle ne sont pas mis en place, nous assisterons à la hausse de l’immobilier dans les prochaines années et à la poursuite du mouvement d’éviction des plus modestes.
La position singulière de Nanterre doit pouvoir continuer à se faire entendre, que ce soit sur le volet fiscal ou sur sa politique de renouvellement urbain.