L
ors du dernier conseil municipal nous avons voté l’adhésion de notre ville à la Charte « Objectif zéro phyto en Seine centrale urbaine »
Initiée en 2014, cette démarche a pour but d’inviter tous les gestionnaires publics et privés à supprimer l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces extérieurs, produits toxiques que l’on retrouve, sinon, dans les milieux aquatiques du bassin de la Seine centrale urbaine.
La signature de cette charte est un engagement pris au nom de la politique environnementale que nous conduisons depuis le début du mandat avec notre programme irréversible d’abandon total de l’usage des pesticides pour l’entretien de nos espaces publics. Cela doit, à l’évidence concerner aussi les pelouses et tous les terrains destinés aux activités sportives sur lesquels courent tous les jours nos enfants. On considère que seulement 10 % des produits phytosanitaires atteignent leur cible, le reste s’évapore dans l’air que nous respirons.
Ainsi, depuis 2014, notre ville utilise des méthodes alternatives de désherbage, sans pesticides (désherbage électrique et outils à main), et nos écoles et nos crèches sont évidemment prioritaires. Depuis 2015, un plan de désherbage est expérimenté favorisant notamment la végétalisation des allées et la végétation spontanée.
Cela nécessite une communication inlassable pour convaincre que la présence d’herbes en bord de trottoir ou dans une allée n’est pas synonyme d’un mauvais entretien et pour engager chaque Nanterrien et l’ensemble des établissements privés à gérer différemment leurs espaces verts, sans produits chimiques.
En effet, outre la préservation de notre écosystème et la biodiversité, il s’agit d’abord d’un enjeu majeur de santé publique : il est aujourd’hui prouvé que nous sommes tous exposés à la toxicité des pesticides, des perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques, dont les effets nocifs se cumulent dans le temps, avec des conséquences encore sous-estimées pour la santé de chacun, parfois même transmis à nos enfants. L’OMS parle d’épidémie mondiale de maladies chroniques qui leur serait imputable.
Aujourd’hui nous devons aller beaucoup plus loin, et, comme le recommande l’OMS, engager notre ville, à l’instar de Paris et de nombreuses autres villes, dans un véritable plan « Santé-environnement » tenant particulièrement compte des publics sensibles et des inégalités environnementales. À partir de diagnostics micro-territoriaux, des fragilités socio-environnementales, nous devons, avec les habitants, définir, dans toutes nos politiques, des actions de réduction des risques pour la santé : qualité de l’air intérieur, urbanisme, suppression des perturbateurs endocriniens, restauration collective, déplacements, bruit, etc.
Ce plan ambitieux doit s’appuyer sur la mobilisation et les synergies de tous les acteurs du territoire dans toutes les thématiques transversales qui font notre cadre de vie et d’abord notre santé.
Initiée en 2014, cette démarche a pour but d’inviter tous les gestionnaires publics et privés à supprimer l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces extérieurs, produits toxiques que l’on retrouve, sinon, dans les milieux aquatiques du bassin de la Seine centrale urbaine.
La signature de cette charte est un engagement pris au nom de la politique environnementale que nous conduisons depuis le début du mandat avec notre programme irréversible d’abandon total de l’usage des pesticides pour l’entretien de nos espaces publics. Cela doit, à l’évidence concerner aussi les pelouses et tous les terrains destinés aux activités sportives sur lesquels courent tous les jours nos enfants. On considère que seulement 10 % des produits phytosanitaires atteignent leur cible, le reste s’évapore dans l’air que nous respirons.
Ainsi, depuis 2014, notre ville utilise des méthodes alternatives de désherbage, sans pesticides (désherbage électrique et outils à main), et nos écoles et nos crèches sont évidemment prioritaires. Depuis 2015, un plan de désherbage est expérimenté favorisant notamment la végétalisation des allées et la végétation spontanée.
Cela nécessite une communication inlassable pour convaincre que la présence d’herbes en bord de trottoir ou dans une allée n’est pas synonyme d’un mauvais entretien et pour engager chaque Nanterrien et l’ensemble des établissements privés à gérer différemment leurs espaces verts, sans produits chimiques.
En effet, outre la préservation de notre écosystème et la biodiversité, il s’agit d’abord d’un enjeu majeur de santé publique : il est aujourd’hui prouvé que nous sommes tous exposés à la toxicité des pesticides, des perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques, dont les effets nocifs se cumulent dans le temps, avec des conséquences encore sous-estimées pour la santé de chacun, parfois même transmis à nos enfants. L’OMS parle d’épidémie mondiale de maladies chroniques qui leur serait imputable.
Aujourd’hui nous devons aller beaucoup plus loin, et, comme le recommande l’OMS, engager notre ville, à l’instar de Paris et de nombreuses autres villes, dans un véritable plan « Santé-environnement » tenant particulièrement compte des publics sensibles et des inégalités environnementales. À partir de diagnostics micro-territoriaux, des fragilités socio-environnementales, nous devons, avec les habitants, définir, dans toutes nos politiques, des actions de réduction des risques pour la santé : qualité de l’air intérieur, urbanisme, suppression des perturbateurs endocriniens, restauration collective, déplacements, bruit, etc.
Ce plan ambitieux doit s’appuyer sur la mobilisation et les synergies de tous les acteurs du territoire dans toutes les thématiques transversales qui font notre cadre de vie et d’abord notre santé.