L
’anarchie croissante de certains quartiers aboutit aux attaques de plus en plus radicales contre la « tranquillité » de l’ordre : la tentative d’assassinat des forces de l’ordre, au cocktail Molotov en mai, l’agression des policiers en mission de surveillance à Viry-Châtillon, l’attaque au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie en octobre 2016 ; tous ces événements graves, venant après le meurtre sauvage d’un couple de fonctionnaires de police à leur domicile, démontrent que la protection des citoyens est mise à mal.
Face à toutes ces tragédies, on a le sentiment que l’autorité suprême se délite. Dans les circonstances actuelles, la sécurité exigerait des moyens à la hauteur. Au lieu de cela, nous sommes surpris par la sortie d’un livre de confidences du chef de l’État qui vient achever l’autorité de la fonction suprême. Jamais la nécessité de remettre le pays à l’endroit, dans ses fondamentaux, n’est apparue avec une telle urgence à la veille des élections présidentielles.
Face à toutes ces tragédies, on a le sentiment que l’autorité suprême se délite. Dans les circonstances actuelles, la sécurité exigerait des moyens à la hauteur. Au lieu de cela, nous sommes surpris par la sortie d’un livre de confidences du chef de l’État qui vient achever l’autorité de la fonction suprême. Jamais la nécessité de remettre le pays à l’endroit, dans ses fondamentaux, n’est apparue avec une telle urgence à la veille des élections présidentielles.
La grogne des policiers mécontents
Depuis longtemps, les politiques urbaines se contentent de saupoudrer de subventions pour acheter la paix civile et laissent s’installer et prospérer des zones de non-droit. Les policiers, mais aussi les gendarmes, paient un lourd tribut face à l’attentisme des dirigeants politiques. La fronde des policiers est menaçante pour le pouvoir de l’État ; parce qu’elle accroît le sentiment d’impuissance de l’État et met en évidence aux yeux de l’opinion publique le déficit d’autorité et d’efficacité sur le terrain de la sécurité.
Depuis longtemps, les politiques urbaines se contentent de saupoudrer de subventions pour acheter la paix civile et laissent s’installer et prospérer des zones de non-droit. Les policiers, mais aussi les gendarmes, paient un lourd tribut face à l’attentisme des dirigeants politiques. La fronde des policiers est menaçante pour le pouvoir de l’État ; parce qu’elle accroît le sentiment d’impuissance de l’État et met en évidence aux yeux de l’opinion publique le déficit d’autorité et d’efficacité sur le terrain de la sécurité.
À Calais, c’est le démantèlement
Le démantèlement des camps de réfugiés de Calais et de Paris, dans le 19e arrondissement (quartiers de Stalingrad et de Jaurès), est achevé. L’opération a fait déplacer plus de 8 000 personnes vers les centres d’accueil et d’orientation répartis partout en France. Les villes qui accueillent les réfugiés et les déplacés en très grand nombre méritent d’être soutenues dans leur effort de solidarité.
Le démantèlement des camps de réfugiés de Calais et de Paris, dans le 19e arrondissement (quartiers de Stalingrad et de Jaurès), est achevé. L’opération a fait déplacer plus de 8 000 personnes vers les centres d’accueil et d’orientation répartis partout en France. Les villes qui accueillent les réfugiés et les déplacés en très grand nombre méritent d’être soutenues dans leur effort de solidarité.