N
anterre change et doit changer encore. Il est vrai qu'il y a urgence. Nous avons hérité de constructions, réalisées entre 1960 et 1980, quand il s'agissait de faire face à une explosion des besoins. Une époque où tours et barres poussaient comme des champignons là où il n'y avait que champs et terrains vagues. Ces bâtiments ont mal vieilli et les conceptions d'urbanisme ont bien changé depuis. Nous sommes entrés dans l'ère des transformations ; il s'agit de passer de la cité, fermée sur elle-même, au quartier relié à l'ensemble de la ville.
Beaucoup souhaiteraient que cela aille plus vite. Pourquoi faut-il autant d'années entre les premières annonces d'un projet de rénovation et le début des travaux ? Erreurs dans le montage des dossiers ou délais incompressibles ? Soyons honnêtes, il y a parfois des erreurs de départ, mais il faut reconnaître que transformer l'existant est toujours plus long que construire sur un espace libre. D'abord, parce que les rénovations nécessitent souvent des expropriations et que, dans un État de droit, les procédures sont d'autant plus longues que certains propriétaires font traîner les choses, sans se soucier des conséquences pour l'ensemble de la population. C'est le cas, par exemple, pour la rénovation du centre commercial du Chemin-de-l'Île. Autre raison, la volonté de la majorité municipale de reloger sur Nanterre tous ceux qui le désirent, avant de démolir une tour ou une barre. Cela prend évidemment du temps, près de trois ans pour les habitants de la barre de La Boule.
Une meilleure approche des besoins et une meilleure étude des contraintes peuvent sûrement faire gagner du temps, mais cela ne permettra jamais d'aller aussi vite que les habitants le souhaitent. C'est pourquoi il est indispensable que la mise en chantier de grands projets de rénovation urbaine ne fasse pas oublier la nécessité de s'occuper au quotidien de nos quartiers. Les élus socialistes considèrent qu'il faut même engager des efforts particuliers, notamment pour l'entretien des espaces publics et leur propreté.
Nous demandons que la ville mette en place un site Internet sur lequel, photo à l'appui, chaque habitant pourrait signaler des situations anormales, auxquelles les services concernés s'engageraient à remédier dans les plus brefs délais. Des tests ont été faits, il est temps de passer à une phase opérationnelle.
De nombreux bâtiments restent inoccupés pendant de nombreuses années et donnent l’impression d’être abandonnés : l’école d’architecture, le bâtiment face au Monoprix du centre-ville pour ne citer que quelques exemples. Nous souhaitons que ces lieux puissent être confiés, de façon temporaire, à des associations, des artistes pour leur donner vie à l’instar de ce qui a été réalisé avec succès pour le bâtiment de Natalys. Il est évidemment possible de le faire pour d'autres constructions, comme les commerces des centres commerciaux en attente de démolition, afin d’y maintenir vie et activité. Les Nanterriens auront ainsi la preuve que les grands projets, qui demandent du temps, ne sont pas contradictoires avec la prise en charge de leurs problèmes quotidiens.
Beaucoup souhaiteraient que cela aille plus vite. Pourquoi faut-il autant d'années entre les premières annonces d'un projet de rénovation et le début des travaux ? Erreurs dans le montage des dossiers ou délais incompressibles ? Soyons honnêtes, il y a parfois des erreurs de départ, mais il faut reconnaître que transformer l'existant est toujours plus long que construire sur un espace libre. D'abord, parce que les rénovations nécessitent souvent des expropriations et que, dans un État de droit, les procédures sont d'autant plus longues que certains propriétaires font traîner les choses, sans se soucier des conséquences pour l'ensemble de la population. C'est le cas, par exemple, pour la rénovation du centre commercial du Chemin-de-l'Île. Autre raison, la volonté de la majorité municipale de reloger sur Nanterre tous ceux qui le désirent, avant de démolir une tour ou une barre. Cela prend évidemment du temps, près de trois ans pour les habitants de la barre de La Boule.
Une meilleure approche des besoins et une meilleure étude des contraintes peuvent sûrement faire gagner du temps, mais cela ne permettra jamais d'aller aussi vite que les habitants le souhaitent. C'est pourquoi il est indispensable que la mise en chantier de grands projets de rénovation urbaine ne fasse pas oublier la nécessité de s'occuper au quotidien de nos quartiers. Les élus socialistes considèrent qu'il faut même engager des efforts particuliers, notamment pour l'entretien des espaces publics et leur propreté.
Nous demandons que la ville mette en place un site Internet sur lequel, photo à l'appui, chaque habitant pourrait signaler des situations anormales, auxquelles les services concernés s'engageraient à remédier dans les plus brefs délais. Des tests ont été faits, il est temps de passer à une phase opérationnelle.
De nombreux bâtiments restent inoccupés pendant de nombreuses années et donnent l’impression d’être abandonnés : l’école d’architecture, le bâtiment face au Monoprix du centre-ville pour ne citer que quelques exemples. Nous souhaitons que ces lieux puissent être confiés, de façon temporaire, à des associations, des artistes pour leur donner vie à l’instar de ce qui a été réalisé avec succès pour le bâtiment de Natalys. Il est évidemment possible de le faire pour d'autres constructions, comme les commerces des centres commerciaux en attente de démolition, afin d’y maintenir vie et activité. Les Nanterriens auront ainsi la preuve que les grands projets, qui demandent du temps, ne sont pas contradictoires avec la prise en charge de leurs problèmes quotidiens.