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Groupe Modem et Citoyen

Après le premier tour des élections présidentielles

P

our que l’on soit en droit de réclamer du citoyen la vertu civique, il faut que les règles que lui imposent les institutions soient justes et que les autorités qui édictent et appliquent les lois s’obligent à le faire dans un esprit de justice.
Si le comportement de ceux qui participent au fonctionnement des institutions démocratiques et qui doivent montrer l’exemple sont en contradiction avec les principes et les préceptes enseignés, l’être humain devient rapidement incrédule, voire même dégoûté vis-à-vis des règles établies. Il n’y a pas d’institutions démocratiques solides sans une attitude d’exemplarité honnête. Sans elle, en effet, les qualités qui permettent de gouverner un pays, d’avoir le cœur ouvert au sens du bien commun, de la solidarité, de la responsabilité sociale et du consentement à la discipline du concitoyen deviennent impossibles.
Dans la vie politique, un président de la République est élu pour son programme, pour ce qu’il propose et pour son image. La crédibilité politique d’un candidat est inséparable de la confiance personnelle qu’il doit inspirer.
Ainsi être chef de l’État suppose un minimum de vertu civique. Celui qui a combattu, sur le terrain de la probité, périra, au plan politique, sur le terrain de la pro- bité ; c’est logique !... La tâche d’un chef d’État est une tâche lourde ; mais la cause est noble.
En politique, ce qui caractérise une crise, c’est le manque de mesure et le manque d’équilibre. Nous traversons un climat politique assez difficile, cela recèle un double avertissement : aux responsables politiques, pour les adjoindre à la plus grande rigueur personnelle ; aux électeurs aussi, pour ne pas se limiter à l’indignation, mais à dépasser l’émotion et se donner les moyens de juger, malgré tout, avec sérénité un projet de société, au-delà des comportements individuels de l’homme faible…

NOTRE DETTE MORALE ENVERS LES GÉNÉRATIONS FUTURES

Depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, la planète entière a dépassé sa capacité à reconstituer ses ressources et à absorber les déchets y compris le CO2. Nous vivons, en quelque sorte, « à crédit » pour continuer à boire, à manger, à réchauffer, à se déplacer, à produire de l’industrie. Notre humanité va en surexploitant le milieu naturel et compromettre sa capacité de régénération, en puisant dans les stocks de ressources naturelles. Nous polluons davantage, notamment, en accumulant dans l’atmosphère du gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Il est temps de passer, immédiatement, aux énergies renouvelables, repenser l’urbanisme, la mobilité, recycler davantage, manger moins de viande et sélectionner des produits qui proviennent de sources gérées durablement…
L’humanité entière a une dette écologique et morale envers les générations futures et sur les pays et les humains les plus vulnérables. La COP22 doit se mettre au travail et trouver des solutions radicales.

Maguy EDORH

Groupe Modem et Citoyen

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