L
a présidentielle, chez beaucoup, a engendré un sentiment de déception ; pour ne pas dire une tentation de désengagement et de désenchantement. Notre action citoyenne se joue toujours à plusieurs niveaux : les municipales, les européennes, les régionales, les départementales et les législatives.
La politique ne doit pas vendre du rêve ; au contraire, elle doit inspirer une espérance collective car elle ne satisfait pas des intérêts particuliers mais, une finalité du bien commun, c’est-à-dire, un sens commun à la vie de la cité.
Pendant la campagne présidentielle, on s’interrogeait avant le premier tour d’un vote caché et à la veille du second tour, chacun pouvait rendre son vote public ; car le propre de la vie démocratique est la liberté d’exprimer son point de vue. Pourtant, on ne peut se plaindre du retour du critère moral dans la décision électorale et de l’invitation à ne pas prendre en compte la seule efficacité d’un programme, mais à s’interroger en toute conscience sur la signification et la portée de son vote. Or, la conscience n’est-elle pas cette partie intime de l’être humain ; cette partie intérieure, comme le disait Saint-Exupéry, où l’on ne rend compte qu’à soi-même ? De même qu’il est devenu banal de dire que la laïcité, c’est le droit de croire et le droit de ne pas croire, on devrait accepter que la démocratie, c’est le droit de revendiquer son vote et le droit de le taire. D’ailleurs, il y a belle lurette que les électeurs ne décident plus en fonction de consignes de vote.
Le nouveau président de la République a promis une autre politique, une autre génération ; il a promis de changer. Osera-t-il le sens de la transgression qui lui a permis de se distinguer en politique ? La transgression ne vaut pas pour elle-même, évidemment, mais cette liberté lui a donné la possibilité de sortir du lot. Sortir et donc s’exposer, gouverner !...
Espérons que les règles incontournables viendront assainir, enfin, la vie politique. Qu’au-delà des grands discours d’intention, le nouveau président de la République ne va pas s’installer dans la bulle qui l’isolerait des préoccupations de nos concitoyens, comme c’est habituellement le cas pour les locataires de l’Élysée ; et qu’il restaurera la fonction présidentielle, sérieusement écornée.
Souhaitons alors qu’il ait la carrure nécessaire pour porter les réformes économiques qu’impose la situation du pays. Qu’il ait aussi l’envergure indispensable pour conduire la politique étrangère de la France.
Parce que nous aimons la France, nous ne pouvons, sérieusement, pas souhaiter l’échec du nouveau chef de l’État, bien au contraire, ni désespérer définitivement de l’engagement politique.
Mais, après les présidentielles, les anciens partis politiques sont rentrés dans une phase de recomposition avec, peut-être, de nouveaux équilibres. Les prochaines élections législatives peuvent-elles être une source d’espoir pour les déçus du second tour ?.
La politique ne doit pas vendre du rêve ; au contraire, elle doit inspirer une espérance collective car elle ne satisfait pas des intérêts particuliers mais, une finalité du bien commun, c’est-à-dire, un sens commun à la vie de la cité.
Pendant la campagne présidentielle, on s’interrogeait avant le premier tour d’un vote caché et à la veille du second tour, chacun pouvait rendre son vote public ; car le propre de la vie démocratique est la liberté d’exprimer son point de vue. Pourtant, on ne peut se plaindre du retour du critère moral dans la décision électorale et de l’invitation à ne pas prendre en compte la seule efficacité d’un programme, mais à s’interroger en toute conscience sur la signification et la portée de son vote. Or, la conscience n’est-elle pas cette partie intime de l’être humain ; cette partie intérieure, comme le disait Saint-Exupéry, où l’on ne rend compte qu’à soi-même ? De même qu’il est devenu banal de dire que la laïcité, c’est le droit de croire et le droit de ne pas croire, on devrait accepter que la démocratie, c’est le droit de revendiquer son vote et le droit de le taire. D’ailleurs, il y a belle lurette que les électeurs ne décident plus en fonction de consignes de vote.
Le nouveau président de la République a promis une autre politique, une autre génération ; il a promis de changer. Osera-t-il le sens de la transgression qui lui a permis de se distinguer en politique ? La transgression ne vaut pas pour elle-même, évidemment, mais cette liberté lui a donné la possibilité de sortir du lot. Sortir et donc s’exposer, gouverner !...
Espérons que les règles incontournables viendront assainir, enfin, la vie politique. Qu’au-delà des grands discours d’intention, le nouveau président de la République ne va pas s’installer dans la bulle qui l’isolerait des préoccupations de nos concitoyens, comme c’est habituellement le cas pour les locataires de l’Élysée ; et qu’il restaurera la fonction présidentielle, sérieusement écornée.
Souhaitons alors qu’il ait la carrure nécessaire pour porter les réformes économiques qu’impose la situation du pays. Qu’il ait aussi l’envergure indispensable pour conduire la politique étrangère de la France.
Parce que nous aimons la France, nous ne pouvons, sérieusement, pas souhaiter l’échec du nouveau chef de l’État, bien au contraire, ni désespérer définitivement de l’engagement politique.
Mais, après les présidentielles, les anciens partis politiques sont rentrés dans une phase de recomposition avec, peut-être, de nouveaux équilibres. Les prochaines élections législatives peuvent-elles être une source d’espoir pour les déçus du second tour ?.