L
es résultats des élections législatives confirment le changement mais sans enthousiasme. Plus d’un électeur sur deux a boudé les urnes. Du jamais vu depuis 1958. Les vieux partis ont été congédiés. Pour le PS, c’est une purge historique faisant passer la raclée de 1993 pour une péripétie. Quand on fait une politique qui déplaît au cœur de son électorat, on déstabilise forcément celui-ci. À droite, les Républicains limitent les dégâts mais leurs divisions quant à l’avenir sont manifestes.
C’est le système usé d’une alternance convenue entre la gauche et la droite de gouvernement qui a été sanctionnée. Parce que les politiques conduites ne furent jamais à la hauteur des promesses électorales.
« La République en Marche », nouveau parti des réfugiés politiques de toutes origines, a triomphé le 18 juin et dispose d’une très large majorité à l’Assemblée nationale.
Il y a une grande continuité idéologique qui relie le nouveau chef de l’État non seulement à son prédécesseur, mais aussi sur bien des aspects au bilan cumulé de plusieurs décennies d’alternance.
La recomposition politique en cours met un terme à trente années d’hypocrisie et de faux semblants pour les tenants de « la seule politique possible ». Cela a pour avantage de substituer une réalité à un camouflage.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut donc se préparer à résister aux orientations politiques, économiques et sociales que nous avons combattues hier et qui continueront à être menées demain. Choix politiques qui ne sont pas pour rien dans l’arrivée de Marine Le Pen aux portes du pouvoir lors des dernières présidentielles.
Dans la circonscription de Nanterre- Suresnes, l’éparpillement des candidatures à gauche a créé les plus mauvaises conditions pour affronter cette échéance. Nous en connaissons les raisons. L’absence de la gauche au deuxième tour de l’élection législative a profondément marqué les esprits.
Il faudra sans tarder en tirer tous les enseignements pour maintenir une perspective progressiste dans notre ville. Même si le raz-de-marée « La République en marche » n’aurait vraisemblablement pas permis à la gauche rassemblée de l’emporter au deuxième tour sur la circonscription, le succès sur Nanterre était possible. Ce n’était pas sans importance pour l’avenir.
Nous sommes à mi-mandat.
Ce compte rendu de mi-mandat que nous ferons à l’automne doit aussi être un moment privilégié pour faire réellement de tous les Nanterriens des acteurs engagés de la vie locale. Une politique progressiste ne peut se mener durablement sans le soutien de ceux à qui elle est prioritairement destinée.
C’est le système usé d’une alternance convenue entre la gauche et la droite de gouvernement qui a été sanctionnée. Parce que les politiques conduites ne furent jamais à la hauteur des promesses électorales.
« La République en Marche », nouveau parti des réfugiés politiques de toutes origines, a triomphé le 18 juin et dispose d’une très large majorité à l’Assemblée nationale.
Il y a une grande continuité idéologique qui relie le nouveau chef de l’État non seulement à son prédécesseur, mais aussi sur bien des aspects au bilan cumulé de plusieurs décennies d’alternance.
La recomposition politique en cours met un terme à trente années d’hypocrisie et de faux semblants pour les tenants de « la seule politique possible ». Cela a pour avantage de substituer une réalité à un camouflage.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut donc se préparer à résister aux orientations politiques, économiques et sociales que nous avons combattues hier et qui continueront à être menées demain. Choix politiques qui ne sont pas pour rien dans l’arrivée de Marine Le Pen aux portes du pouvoir lors des dernières présidentielles.
Dans la circonscription de Nanterre- Suresnes, l’éparpillement des candidatures à gauche a créé les plus mauvaises conditions pour affronter cette échéance. Nous en connaissons les raisons. L’absence de la gauche au deuxième tour de l’élection législative a profondément marqué les esprits.
Il faudra sans tarder en tirer tous les enseignements pour maintenir une perspective progressiste dans notre ville. Même si le raz-de-marée « La République en marche » n’aurait vraisemblablement pas permis à la gauche rassemblée de l’emporter au deuxième tour sur la circonscription, le succès sur Nanterre était possible. Ce n’était pas sans importance pour l’avenir.
Nous sommes à mi-mandat.
Ce compte rendu de mi-mandat que nous ferons à l’automne doit aussi être un moment privilégié pour faire réellement de tous les Nanterriens des acteurs engagés de la vie locale. Une politique progressiste ne peut se mener durablement sans le soutien de ceux à qui elle est prioritairement destinée.