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Les élections législatives viennent de clore une période électorale dense en débat et pleine de contrastes. Le premier tour de l’élection présidentielle a bousculé le paysage politique français en mettant les quatre premiers candidats dans une fourchette de
20 à 24 % et un président de la République élu par rejet du Front national et sans adhésion réelle à son projet libéral.
Les élections législatives nous permettent de faire plusieurs constats.
Tout d’abord, l’abstention massive, sans précédent, amplifiée au second tour, montre à quel point nos institutions fonctionnent mal.
Seuls les candidats du président de la République profitent d’une mobilisation pour l’élection des députés, comme si l’élection présidentielle avait tout réglé. Le rôle de l’Assemblée nationale s’en trouve affaibli.
Comme dans 90 % des circonscriptions, la division des forces de la gauche antilibérales, sociales et écologiques qui ont soutenu Jean- Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle a empêché de construire des dynamiques de victoire et d’élire plus de députés pour construire une opposition à la nouvelle majorité. Heureusement, le second tour a été marqué par un sursaut d’électeurs permettant l’élection de 27 députés de la France Insoumise, du PCF, d’Ensemble et du Front de Gauche.
À Nanterre, cette division a empêché la gauche, pour la première fois, d’être au second tour de l’élection législative, laissant la place libre à des candidates issues de la droite.
Dans ce contexte, avec une abstention record, la candidate de « En marche » est maintenant élue députée de la circonscription et siégera dans une assemblée ou son parti est ultra-majoritaire.
Les attentes sont fortes et cette nouvelle majorité sera jugée sur ses actes comme la sauvegarde de l’hôpital de Nanterre, la préservation des services publics, la lutte contre le réchauffement climatique, la crise du logement et l’emploi.
Les premières annonces avec d’abord l’approfondissement de la loi El Khomri, la suppression de postes dans les services publics, la hausse de la CSG nous inquiètent et nous restons mobilisés.
Nous ne nous résignons pas à voir les forces de progrès de la gauche de transformation divisées car la possibilité de mener une autre politique pour l’intérêt du plus grand nombre est possible. La gauche, libérée de ses influences libérales, retrouvant ses valeurs, doit se reconstruire et porter l’espoir. À Nanterre, nous allons, après cette période électorale, continuer de rassembler pour agir, poursuivre notre projet « Nanterre pour tous » et participer à la construction de mobilisations citoyennes pour en obtenir les moyens.
Les élections législatives nous permettent de faire plusieurs constats.
Tout d’abord, l’abstention massive, sans précédent, amplifiée au second tour, montre à quel point nos institutions fonctionnent mal.
Seuls les candidats du président de la République profitent d’une mobilisation pour l’élection des députés, comme si l’élection présidentielle avait tout réglé. Le rôle de l’Assemblée nationale s’en trouve affaibli.
Comme dans 90 % des circonscriptions, la division des forces de la gauche antilibérales, sociales et écologiques qui ont soutenu Jean- Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle a empêché de construire des dynamiques de victoire et d’élire plus de députés pour construire une opposition à la nouvelle majorité. Heureusement, le second tour a été marqué par un sursaut d’électeurs permettant l’élection de 27 députés de la France Insoumise, du PCF, d’Ensemble et du Front de Gauche.
À Nanterre, cette division a empêché la gauche, pour la première fois, d’être au second tour de l’élection législative, laissant la place libre à des candidates issues de la droite.
Dans ce contexte, avec une abstention record, la candidate de « En marche » est maintenant élue députée de la circonscription et siégera dans une assemblée ou son parti est ultra-majoritaire.
Les attentes sont fortes et cette nouvelle majorité sera jugée sur ses actes comme la sauvegarde de l’hôpital de Nanterre, la préservation des services publics, la lutte contre le réchauffement climatique, la crise du logement et l’emploi.
Les premières annonces avec d’abord l’approfondissement de la loi El Khomri, la suppression de postes dans les services publics, la hausse de la CSG nous inquiètent et nous restons mobilisés.
Nous ne nous résignons pas à voir les forces de progrès de la gauche de transformation divisées car la possibilité de mener une autre politique pour l’intérêt du plus grand nombre est possible. La gauche, libérée de ses influences libérales, retrouvant ses valeurs, doit se reconstruire et porter l’espoir. À Nanterre, nous allons, après cette période électorale, continuer de rassembler pour agir, poursuivre notre projet « Nanterre pour tous » et participer à la construction de mobilisations citoyennes pour en obtenir les moyens.