L
a moralisation de la vie publique passe par deux lois et une réforme constitutionnelle. Cette morale en politique est proposée par le nouveau Garde des sceaux, pour restaurer la confiance des citoyens aux politiques. Cependant, il faut souligner qu’il y a une certaine confusion entre les mesures qui relèvent de la morale publique et de la morale individuelle : exigence de probité, encadrement des activités de conseil de l’élu, prévention des conflits d’intérêts, suppression du cumul des mandats dans le temps. La loi de la moralisation voudrait libérer le politique de la tutelle illégitime de l’économie ; mais il semblerait qu’elle ne va pas assez loin pour tout prévoir. La conception du projet de loi, décliné en deux lois et une réforme constitutionnelle, pose, tout de même, un problème de compréhension de la relation qui existe entre la morale et la politique.
La réforme constitutionnelle proposerait la suppression de la cour de justice de la République, la limitation du nombre de mandats à trois, l’interdiction de choisir les collaborateurs parlementaires dans sa propre famille et la création d’une banque dédiée au crédit en faveur des partis politiques.
Moraliser la vie politique, c’est, d’une certaine façon, éduquer au sens du bien commun. Imposer une vie publique morale par un catalogue d’interdits, n’est-il pas une illusion vouée à l’échec ? Compte tenu du fait que, plusieurs députés, parmi les nouveaux élus, pourraient se retrouver devant la justice. Ils sont déjà sous la menace d’une procédure judiciaire ; ils ont des casseroles…
Internet est devenu un terrain de cyber-attaque mondiale
La direction informatique de la mairie de Nanterre a invité tous les élus à déposer leur tablette à la DSIT afin de procéder à la mise à jour de sécurité des tablettes pour les protéger contre le virus dénommé Wannacry/Wcry Ransomware. C’est une affaire sérieuse, car nous sommes pénalisés par les dégâts collatéraux d’une guerre technologique.
Tout ce que l’on sait de la dernière série d’attaques informatiques, qui a défrayé la chronique en février/mars 2017, c’est que l’on ne sait rien !... Au mois de mai 2017, nous étions en campagne électorale pour les législatives en France, un logiciel malveillant a touché près de cent cinquante pays (entreprises et particuliers). En exploitant une faille dans les systèmes Windows de Microsoft, le logiciel malveillant verrouille les fichiers des utilisateurs et demande le paiement d’une rançon pour les débloquer en 72 heures.
D’abord créé à des fins militaires, puis devenu civil, Internet devient, aujourd’hui, un terrain de combat. Dans le contexte actuel, où la Chine, la Russie, les États-Unis et l’Europe s’affrontent, chaque pays crée sa cyber-armée et son propre arsenal en cherchant les failles dans les systèmes, voire même en les provoquant avec la complicité des acteurs économiques afin de prendre l’avantage sur ses concurrents. Cette course à l’armement informatique est de plus en plus dénoncée et la question d’une convention de Genève, pour défendre les utilisateurs, se pose.
Comment sortir de cette logique de guerre ? Pour nous préserver de ces malveillances, les gouvernements des différents pays du monde devraient créer des mutualités informatiques combinant, à la fois, moyens technologiques, éducation des utilisateurs et réglementation dans un esprit de bien commun. Le gouvernement français a son rôle à jouer ; car, qui veut la paix ; prépare la paix. « La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire », disait Richelieu…
La réforme constitutionnelle proposerait la suppression de la cour de justice de la République, la limitation du nombre de mandats à trois, l’interdiction de choisir les collaborateurs parlementaires dans sa propre famille et la création d’une banque dédiée au crédit en faveur des partis politiques.
Moraliser la vie politique, c’est, d’une certaine façon, éduquer au sens du bien commun. Imposer une vie publique morale par un catalogue d’interdits, n’est-il pas une illusion vouée à l’échec ? Compte tenu du fait que, plusieurs députés, parmi les nouveaux élus, pourraient se retrouver devant la justice. Ils sont déjà sous la menace d’une procédure judiciaire ; ils ont des casseroles…
Internet est devenu un terrain de cyber-attaque mondiale
La direction informatique de la mairie de Nanterre a invité tous les élus à déposer leur tablette à la DSIT afin de procéder à la mise à jour de sécurité des tablettes pour les protéger contre le virus dénommé Wannacry/Wcry Ransomware. C’est une affaire sérieuse, car nous sommes pénalisés par les dégâts collatéraux d’une guerre technologique.
Tout ce que l’on sait de la dernière série d’attaques informatiques, qui a défrayé la chronique en février/mars 2017, c’est que l’on ne sait rien !... Au mois de mai 2017, nous étions en campagne électorale pour les législatives en France, un logiciel malveillant a touché près de cent cinquante pays (entreprises et particuliers). En exploitant une faille dans les systèmes Windows de Microsoft, le logiciel malveillant verrouille les fichiers des utilisateurs et demande le paiement d’une rançon pour les débloquer en 72 heures.
D’abord créé à des fins militaires, puis devenu civil, Internet devient, aujourd’hui, un terrain de combat. Dans le contexte actuel, où la Chine, la Russie, les États-Unis et l’Europe s’affrontent, chaque pays crée sa cyber-armée et son propre arsenal en cherchant les failles dans les systèmes, voire même en les provoquant avec la complicité des acteurs économiques afin de prendre l’avantage sur ses concurrents. Cette course à l’armement informatique est de plus en plus dénoncée et la question d’une convention de Genève, pour défendre les utilisateurs, se pose.
Comment sortir de cette logique de guerre ? Pour nous préserver de ces malveillances, les gouvernements des différents pays du monde devraient créer des mutualités informatiques combinant, à la fois, moyens technologiques, éducation des utilisateurs et réglementation dans un esprit de bien commun. Le gouvernement français a son rôle à jouer ; car, qui veut la paix ; prépare la paix. « La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire », disait Richelieu…