C
’est au détour d’un article publié le 6 septembre dernier dans le quotidien Les Échos que l’on découvre que le président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a déclaré que le « Conseil départemental des Hauts-de-Seine [allait] quitter Nanterre pour être regroupé à La Défense » en avril prochain ; propos qu’il réitère dans le journal du conseil départemental.
En effet, à cette date, le conseil départemental et tous ses services doivent s’installer à la U Arena, derrière le mur de cette grande salle de spectacles, où l’on va accueillir les Rolling Stones dans quelques jours, qui sera aussi le stade du Racing Club de France section rugby, club qui joue encore aujourd’hui au stade Yves-du-Manoir à Colombes et site olympique en 2024.
Or, l’Arena installée sur les Terrasses – entre la 17 et la 19 – est partie intégrante de la ville de Nanterre. Le président du conseil départemental ne saurait l’ignorer, sinon pourquoi une pareille approximation ?
N’y a-t-il pas là une volonté de préparer le terrain sur les compétences futures du nouvel établissement public appelé à se substituer à l’Epadesa et qui s’inscrit dans le projet de fusion des établissements d’aménagement (Epadesa) et de gestion (De Facto) à partir du mois de janvier ? Il s’appellera d’ailleurs « Paris-La Défense », sans référence à Nanterre…
À travers les débats autour de l’ordonnance qui définit la prochaine gouvernance de cet établissement public, les questions de périmètres sont omniprésentes. En tenant compte de l’adage « Qui paye, commande », le président du conseil départemental entend prendre la direction du nouvel établissement public et disputer à Nanterre l’aménagement des Groues et les retombées de l’Arena. En gros, il veut nous refaire l’Epad en aménageant ce quartier de notre ville sans les élus de Nanterre. C’est un retour en arrière de quarante ans qu’il prépare.
Le président du conseil départemental prend ainsi ses désirs pour la réalité. Nous ne le laisserons pas faire.
Depuis la création en 1958 de l’Établissement public d’aménagement de La Défense (EPAD), Nanterre a toujours essayé, au travers de ses maires successifs, de reconquérir cette partie de notre territoire et à en maîtriser son aménagement.
Aujourd’hui les Terrasses, l’Arena, et demain les Groues, témoignent de cette réussite et démontrent les capacités des élus de Nanterre à aménager leur ville en concertation avec ses habitants.
Après s’être battu contre les aménagements et la tutelle que nous imposait l’Epad, les Nanterriens devront de nouveau se mobiliser pour continuer à maîtriser le devenir de leur ville.
En effet, à cette date, le conseil départemental et tous ses services doivent s’installer à la U Arena, derrière le mur de cette grande salle de spectacles, où l’on va accueillir les Rolling Stones dans quelques jours, qui sera aussi le stade du Racing Club de France section rugby, club qui joue encore aujourd’hui au stade Yves-du-Manoir à Colombes et site olympique en 2024.
Or, l’Arena installée sur les Terrasses – entre la 17 et la 19 – est partie intégrante de la ville de Nanterre. Le président du conseil départemental ne saurait l’ignorer, sinon pourquoi une pareille approximation ?
N’y a-t-il pas là une volonté de préparer le terrain sur les compétences futures du nouvel établissement public appelé à se substituer à l’Epadesa et qui s’inscrit dans le projet de fusion des établissements d’aménagement (Epadesa) et de gestion (De Facto) à partir du mois de janvier ? Il s’appellera d’ailleurs « Paris-La Défense », sans référence à Nanterre…
À travers les débats autour de l’ordonnance qui définit la prochaine gouvernance de cet établissement public, les questions de périmètres sont omniprésentes. En tenant compte de l’adage « Qui paye, commande », le président du conseil départemental entend prendre la direction du nouvel établissement public et disputer à Nanterre l’aménagement des Groues et les retombées de l’Arena. En gros, il veut nous refaire l’Epad en aménageant ce quartier de notre ville sans les élus de Nanterre. C’est un retour en arrière de quarante ans qu’il prépare.
Le président du conseil départemental prend ainsi ses désirs pour la réalité. Nous ne le laisserons pas faire.
Depuis la création en 1958 de l’Établissement public d’aménagement de La Défense (EPAD), Nanterre a toujours essayé, au travers de ses maires successifs, de reconquérir cette partie de notre territoire et à en maîtriser son aménagement.
Aujourd’hui les Terrasses, l’Arena, et demain les Groues, témoignent de cette réussite et démontrent les capacités des élus de Nanterre à aménager leur ville en concertation avec ses habitants.
Après s’être battu contre les aménagements et la tutelle que nous imposait l’Epad, les Nanterriens devront de nouveau se mobiliser pour continuer à maîtriser le devenir de leur ville.