D
urant la campagne électorale, avec la candidature d’Emmanuel Macron, on nous avait parlé de la nécessité de dépasser les clivages traditionnels entre la gauche et la droite. Après plusieurs mois d’exercice du pouvoir, on constate que le président et son gouvernement appliquent dans bien des domaines un programme de droite, celui de François Fillon.
Il est difficile d’énumérer tous les projets de régression annoncés. Après le vote des lois d’habilitation pour les ordonnances mettant en pièces les protections du droit du travail, après la ponction sur le pouvoir d’achat des retraités, après la baisse de 60 euros de l’APL, le gouvernement a annoncé brutalement qu’il ne verserait pas la totalité des crédits inscrits dans les contrats de ville signés par l’État et qu’il supprimait les contrats aidés pour 140 000 personnes. Au même moment, la suppression de la plus grande partie de l’assiette de l’impôt sur les grandes fortunes est annoncée.
Dans les trois fonctions publiques, d’État, hospitalière et territoriale, c’est notamment la perspective de 120 000 suppressions d’emplois qui est dénoncée par tous les syndicats sans exception, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Fédération autonome, FSU, UNSA, Solidaires. Avec l’exigence d’une réelle reconnaissance de leur travail, c’est une des raisons majeures de leur appel à la mobilisation le 10 octobre.
Les moyens affectés par l’État aux collectivités avaient déjà été réduits de 11 milliards pendant le quinquennat de François Hollande. Ce sont maintenant 13 milliards supplémentaires d’économies qui sont demandés aux collectivités pour les services publics locaux.
Quant aux nouvelles exonérations de taxe d’habitation, elles risquent de se traduire par 10 milliards de recettes en moins pour les budgets des communes qui ne sont pas assurées d’une compensation réelle et évolutive de ces recettes. Les habitants les paieraient alors par une réduction des services publics.
Ces choix sont dangereux pour la qualité des services publics, voire même pour leur existence.
La nouvelle députée de notre circonscription, Isabelle Florennes, élue dans un deuxième tour dont la gauche avait été éliminée, vote ou soutient jusqu’à présent toutes ces décisions injustes et ces projets. Ce n’est certes pas une surprise, au vu de son parcours, mais cela doit être rappelé aux électrices et électeurs.
Les élu-e-s du groupe Communistes et Initiative Citoyenne feront tout leur possible afin de contribuer au rassemblement le plus large pour mettre en échec ces mauvais coups. C’est pourquoi ils soutiennent la journée d’action du 10 octobre.
Il est difficile d’énumérer tous les projets de régression annoncés. Après le vote des lois d’habilitation pour les ordonnances mettant en pièces les protections du droit du travail, après la ponction sur le pouvoir d’achat des retraités, après la baisse de 60 euros de l’APL, le gouvernement a annoncé brutalement qu’il ne verserait pas la totalité des crédits inscrits dans les contrats de ville signés par l’État et qu’il supprimait les contrats aidés pour 140 000 personnes. Au même moment, la suppression de la plus grande partie de l’assiette de l’impôt sur les grandes fortunes est annoncée.
Dans les trois fonctions publiques, d’État, hospitalière et territoriale, c’est notamment la perspective de 120 000 suppressions d’emplois qui est dénoncée par tous les syndicats sans exception, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Fédération autonome, FSU, UNSA, Solidaires. Avec l’exigence d’une réelle reconnaissance de leur travail, c’est une des raisons majeures de leur appel à la mobilisation le 10 octobre.
Les moyens affectés par l’État aux collectivités avaient déjà été réduits de 11 milliards pendant le quinquennat de François Hollande. Ce sont maintenant 13 milliards supplémentaires d’économies qui sont demandés aux collectivités pour les services publics locaux.
Quant aux nouvelles exonérations de taxe d’habitation, elles risquent de se traduire par 10 milliards de recettes en moins pour les budgets des communes qui ne sont pas assurées d’une compensation réelle et évolutive de ces recettes. Les habitants les paieraient alors par une réduction des services publics.
Ces choix sont dangereux pour la qualité des services publics, voire même pour leur existence.
La nouvelle députée de notre circonscription, Isabelle Florennes, élue dans un deuxième tour dont la gauche avait été éliminée, vote ou soutient jusqu’à présent toutes ces décisions injustes et ces projets. Ce n’est certes pas une surprise, au vu de son parcours, mais cela doit être rappelé aux électrices et électeurs.
Les élu-e-s du groupe Communistes et Initiative Citoyenne feront tout leur possible afin de contribuer au rassemblement le plus large pour mettre en échec ces mauvais coups. C’est pourquoi ils soutiennent la journée d’action du 10 octobre.