« Ni de gauche, ni de gauche », le nouveau Gouvernement aura réussi à rallier contre lui ce qu’il reste de la gauche avec la droite, mais aussi les bailleurs sociaux de tous horizons, les associations de locataires et même les entreprises du bâtiment. Un grand chelem, pourrait-on dire de manière ironique, si le sujet méritait légèreté.
En effet, c’est tout le modèle du logement social français qui risque d’être pénalisé par les annonces d’Emmanuel Macron et mises en pratique par Édouard Philippe. Le conseil municipal de Nanterre, à l’exception du nouveau groupe En Marche, issu du MoDem, ne s’y est pas trompé. Il a voté à l’unanimité, le 10 octobre dernier, un voeu demandant que toutes ces mesures soient retirées immédiatement.
Tout d’abord, le président de la République avait annoncé une baisse de 5 euros des Aides personnalisées au logement (APL) en demandant aux propriétaires et aux bailleurs sociaux, de diminuer d’autant leur loyer. Puis, la loi de finances 2018 a rajouté une baisse de 60 à 110 euros par mois et par ménage, en fonction des revenus et de la composition familiale, gagée par une réduction équivalente des loyers.
À Nanterre, l’ensemble de ces mesures coûtera 4 millions d’euros à l’Office municipal. Ce sont toutes ses capacités pour entretenir et rénover son patrimoine ou pour construire de nouveaux logements qui seront ainsi remises en cause.
Alors qu’un Français sur deux vit ou a vécu dans un HLM, comment comprendre cette politique qui vise par définition les foyers les plus modestes ? Il s’agit bien d’une pierre de plus dans l’édifice libéral et antisocial que le Gouvernement persiste à vouloir bâtir. Il diminue d’un côté les APL de 1,7 milliard, tandis que d’un autre, il rend 3 milliards aux familles imposées sur la fortune. C’est bien une politique de classe.
Au-delà de financer les cadeaux fiscaux concédés aux plus aisés, c’est toute la politique sociale des collectivités territoriales qui est remise en cause car, comme le dit l’Union sociale pour l’habitat : « Toucher aux APL, c’est toucher à la solidarité nationale, c’est toucher à la France. En diminuant les APL, le projet de loi de finances diminue la capacité d’investissement des HLM en faveur des locataires, fragilise l’emploi des travailleurs dans le bâtiment et touche à la France, à ses valeurs et à son développement. »
C’est un nouveau mauvais coup porté à l’encontre des collectivités territoriales qui privilégient le lien social, par un bon fonctionnement du service public ; celles-là même qui garantissent un logement décent.
En effet, c’est tout le modèle du logement social français qui risque d’être pénalisé par les annonces d’Emmanuel Macron et mises en pratique par Édouard Philippe. Le conseil municipal de Nanterre, à l’exception du nouveau groupe En Marche, issu du MoDem, ne s’y est pas trompé. Il a voté à l’unanimité, le 10 octobre dernier, un voeu demandant que toutes ces mesures soient retirées immédiatement.
Tout d’abord, le président de la République avait annoncé une baisse de 5 euros des Aides personnalisées au logement (APL) en demandant aux propriétaires et aux bailleurs sociaux, de diminuer d’autant leur loyer. Puis, la loi de finances 2018 a rajouté une baisse de 60 à 110 euros par mois et par ménage, en fonction des revenus et de la composition familiale, gagée par une réduction équivalente des loyers.
À Nanterre, l’ensemble de ces mesures coûtera 4 millions d’euros à l’Office municipal. Ce sont toutes ses capacités pour entretenir et rénover son patrimoine ou pour construire de nouveaux logements qui seront ainsi remises en cause.
Alors qu’un Français sur deux vit ou a vécu dans un HLM, comment comprendre cette politique qui vise par définition les foyers les plus modestes ? Il s’agit bien d’une pierre de plus dans l’édifice libéral et antisocial que le Gouvernement persiste à vouloir bâtir. Il diminue d’un côté les APL de 1,7 milliard, tandis que d’un autre, il rend 3 milliards aux familles imposées sur la fortune. C’est bien une politique de classe.
Au-delà de financer les cadeaux fiscaux concédés aux plus aisés, c’est toute la politique sociale des collectivités territoriales qui est remise en cause car, comme le dit l’Union sociale pour l’habitat : « Toucher aux APL, c’est toucher à la solidarité nationale, c’est toucher à la France. En diminuant les APL, le projet de loi de finances diminue la capacité d’investissement des HLM en faveur des locataires, fragilise l’emploi des travailleurs dans le bâtiment et touche à la France, à ses valeurs et à son développement. »
C’est un nouveau mauvais coup porté à l’encontre des collectivités territoriales qui privilégient le lien social, par un bon fonctionnement du service public ; celles-là même qui garantissent un logement décent.