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Groupe En Marche

La rentrée politique du MoDem

L

’université de rentrée politique de notre mouvement s’est tenue, comme chaque année, à Guidel, en Bretagne, les 29, 30 septembre et 1er octobre 2017. Les sujets traités concernent les questions qui se posent, à notre société, sociales, environnementales et institutionnelles. Les travaux se sont déroulés dans une ambiance à la fois chaleureuse et studieuse. Le mouvement participe pleinement à l’action gouvernementale avec un important groupe parlementaire. Pour l’heure, notre responsabilité est de faire en sorte que le Gouvernement avec ses ministres réussisse dans son action pour redresser le pays. Nous avons deux ministres au Gouvernement (Jacqueline Gourault et Geneviève Darrieusseq) ; elles participent pour aider à défi nir le modèle que la France pourra se proposer à elle-même et pourra proposer à l’Europe. Ce sont les vices du système institutionnel qui ont empêché la France de se renforcer pour faire face aux difficultés que nous traversons dans notre société aujourd’hui. La crise de notre pays, c’est la mauvaise politique qui en est responsable car toutes les règles qui sont appliquées conduisent indéniablement à l’échec. Inutile d’aller chercher ailleurs les causes de la situation de déséquilibre que nous connaissons aujourd’hui. La Nation entière constitue une richesse ; la rencontre et le travail en commun, le partage du destin, avec d’autres entités et d’autres nations, sont nécessaires. C’est pour- quoi l’alliance avec la majorité présidentielle est une vision pertinente pour le bien commun. Le MoDem est un mouvement en expansion, en progression, qui sait d’où il vient et il sait où il va.

Se rencontrer et travailler ensemble
Désormais, nous travaillerons avec le groupe Nanterre Ensemble sur les questions orales, les vœux, etc., mais en « même temps » chaque groupe affirmera sa propre volonté et origina- lité, car nous considérons que l’autonomie de pensée est un ferment indispensable à la vie démocratique. Notre état d’esprit est qu’il faut accepter les occasions qui se présentent sans oublier notre altérité.
Alors, qu’est-ce que cela signifie ?
D’abord, notre groupe est celui qui représente le centre. Le centre, ce sont ceux qui acceptent le pluralisme, qui acceptent que les autres existent, ce sont ceux qui veulent bien débattre et combattre quand il le faut, et qui d’une certaine façon imposent que le dialogue, sur l’échiquier politique, soit plus riche que la lutte fratricide et le clivage Droite/Gauche.
Ensuite, il y en a qui pensent qu’avoir la victoire, c’est un moyen d’imposer ses idées et d’écarter les autres. Nous croyons que ceux qui ne pensent pas comme nous, n’ont pas à être écartés ; et que nous pouvons dialoguer, nous pouvons échanger, librement, avec eux et faire avancer des idées. C’est cela la vraie nature de la démocratie.
Enfin, se rencontrer et travailler, ensemble, n’est pas l’occasion de créer un rapport de forces ; ce n’est pas la loi du plus fort qui doit conduire nos réunions de travail. Au contraire, c’est la loi du plus juste qui doit primer. Nous sommes tous coresponsables de l’avenir de notre pays.
C’est pourquoi nous souhaitons dire, ici, à nos lecteurs et à tous ceux qui nous soutiennent que nous n’abandonnons rien de ce que nous sommes, de nos convictions et du caractère in- transigeant des positions qui sont les nôtres : nous ne cédons pas sur notre indépendance.
Mais, à l’horizon, la perspective et le choix du rassemblement doivent être sur notre agenda.

La loi travail fait du bruit pour pas grand-chose…
Quand on regarde de près, la loi travail ne fait que confirmer les usages en cours dans les entreprises : la loi travail aborde le champ du licenciement abusif et économique, les accords collectifs et la représentation dans l’entreprise (à l’intérieur de l’entreprise et par branche professionnelle), la notion de télétravail, la pénibilité au travail, la formation. C’est un projet assez technique qui suit, c’est vrai, la flexibilité accrue de l’emploi, épousant ainsi une grande tendance à un libéralisme certain. Mais, ce qu’il faut surtout retenir, c’est la baisse du montant des indemnités prud’homales ; et le travail n’est plus l’emploi, il est précaire, de plus en plus dématérialisé.
Alors, le travail donne-t-il, encore, un sens à la vie ?...

Maguy EDORH, Touati FERHAT

Le saviez-vous ? Désormais, le groupe MoDem et Citoyens s’appelle En Marche depuis le conseil municipal du 10 octobre 2017.

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