L
a loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, dite loi NOTRe, a créé des établissements publics territoriaux au sein de la métropole du Grand-Paris. Nanterre a été regroupée avec dix autres villes au sein d’un gigantesque territoire de plus de 560 000 habitants, allant de Vaucresson à Levallois : Paris-Ouest-La Défense (Pold). Charge à elles de s’organiser.
Là où la loi Chevènement avait créé en 1999 des intercommunalités de projets – ce qui avait motivé, en 2010, Nanterre à rejoindre la communauté d’agglomération du Mont-Valérien sous la forme d’une coopérative de villes –, on assiste aujourd’hui à un regroupement qui se résume à une chambre d’enregistrement, où les uns sont soumis aux politiques régressives des autres. Il est vrai que notre ville fait figure d’exception au sein de ce territoire, étant à la fois la seule ville de gauche sur les 11 villes et celle qui a des quartiers fléchés en politique de la ville.
Les politiques que nous avons développées depuis de nombreuses années à Nanterre, en direction du plus grand nombre et des plus modestes, se heurtent à cette réalité et risquent de devoir disparaître.
Ainsi, Pold refuse de participer au renouvellement urbain du Parc Sud, alors que la loi le lui impose ; Pold souhaite contourner la loi SRU ; Pold va jusqu’à dépasser notre commune pour agir en délégation du conseil départemental sur la ZAC des Groues.
Qu’en sera-t-il donc dans cette configuration des tours Nuages ? De la rénovation du Chemin-de-l’Île et de bien d’autres projets ? C’est toute l’originalité de notre politique qui est menacée, d’autant plus que Nanterre, comme les autres collectivités locales, a connu une diminution de ses moyens financiers ces dernières années, couplée à cette organisation territoriale qui s’inscrit dans des orientations antagonistes à nos valeurs.
La réforme territoriale prévue par Emmanuel Macron s’annonce bientôt comme l’Arlésienne de sa mandature ; on ne sait toujours pas quand elle se tiendra, ni si les départements de la petite couronne disparaîtront ou non et quelle sera la place de la Région. La métropole du Grand-Paris de son côté fonctionne, mais n’a pas les moyens de ses ambitions. Quant aux établissements publics territoriaux, nous assistons aux limites à Nanterre, comme avec Pold. Quelle place auront les communes dans cette nouvelle organisation ? Continuera-t-on à les entendre ou bien seront-elles réduites à de simples chambres d’enregistrement de décisions, prises par des autorités administratives non responsables devant le suffrage universel, ou par des élus d’autres collectivités ?
En ce début d’année, nous tenons à vous présenter nos meilleurs vœux pour vous et vos proches. 2017 aura été une année de transformation de la politique nationale. 2018 s’annonce déjà dans la continuité au niveau local. Nous verrons jusqu’où le processus ira…
Là où la loi Chevènement avait créé en 1999 des intercommunalités de projets – ce qui avait motivé, en 2010, Nanterre à rejoindre la communauté d’agglomération du Mont-Valérien sous la forme d’une coopérative de villes –, on assiste aujourd’hui à un regroupement qui se résume à une chambre d’enregistrement, où les uns sont soumis aux politiques régressives des autres. Il est vrai que notre ville fait figure d’exception au sein de ce territoire, étant à la fois la seule ville de gauche sur les 11 villes et celle qui a des quartiers fléchés en politique de la ville.
Les politiques que nous avons développées depuis de nombreuses années à Nanterre, en direction du plus grand nombre et des plus modestes, se heurtent à cette réalité et risquent de devoir disparaître.
Ainsi, Pold refuse de participer au renouvellement urbain du Parc Sud, alors que la loi le lui impose ; Pold souhaite contourner la loi SRU ; Pold va jusqu’à dépasser notre commune pour agir en délégation du conseil départemental sur la ZAC des Groues.
Qu’en sera-t-il donc dans cette configuration des tours Nuages ? De la rénovation du Chemin-de-l’Île et de bien d’autres projets ? C’est toute l’originalité de notre politique qui est menacée, d’autant plus que Nanterre, comme les autres collectivités locales, a connu une diminution de ses moyens financiers ces dernières années, couplée à cette organisation territoriale qui s’inscrit dans des orientations antagonistes à nos valeurs.
La réforme territoriale prévue par Emmanuel Macron s’annonce bientôt comme l’Arlésienne de sa mandature ; on ne sait toujours pas quand elle se tiendra, ni si les départements de la petite couronne disparaîtront ou non et quelle sera la place de la Région. La métropole du Grand-Paris de son côté fonctionne, mais n’a pas les moyens de ses ambitions. Quant aux établissements publics territoriaux, nous assistons aux limites à Nanterre, comme avec Pold. Quelle place auront les communes dans cette nouvelle organisation ? Continuera-t-on à les entendre ou bien seront-elles réduites à de simples chambres d’enregistrement de décisions, prises par des autorités administratives non responsables devant le suffrage universel, ou par des élus d’autres collectivités ?
En ce début d’année, nous tenons à vous présenter nos meilleurs vœux pour vous et vos proches. 2017 aura été une année de transformation de la politique nationale. 2018 s’annonce déjà dans la continuité au niveau local. Nous verrons jusqu’où le processus ira…