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Groupe En Marche

Trafics de migrants en Libye

L

’opinion publique semble, d’un seul coup, découvrir qu’il se trafiquait des esclaves en Libye ! L’esclavage n’a jamais réellement disparu : le commerce des esclaves re­monte du Xe siècle au XVe siècle. Depuis ce temps, c’est une autre forme de commerce des esclaves qui a pris le relais. La liquidation de Kadhafi a permis aux lob­bies industriels, qui souhaitent faire sauter le bouchon des migrants pour abaisser le coût du travail, d’installer un esclavage « contemporain ».
Il s’ensuit une hausse mécanique des tra­fics de migrants et par conséquent la résur­gence d’un esclavage moderne.
Aujourd’hui, il y a plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 mil­lions et demi sont des réfugiés. Il est grand temps que notre société s’interroge sur les causes réelles de l’émigration massive. Les jeunes gens de l’Afrique subsaharienne quittent leur pays pour fuir les dictateurs, les barbaries, les tortures, le chômage, etc. Pour réfréner cette grande calamité et pour faire stopper la pratique de l’escla­vage, en ce début du XXIe siècle, il faut ap­porter une solution définitive au problème de l’émigration des populations. La France peut y contribuer avec le concours de l’Eu­rope. Elle doit décider, dès à présent, que chaque État de l’Afrique subsaharienne puisse prendre en main sa destinée et s’organiser par ses propres moyens pour arriver à bout des nombreux problèmes qui se posent dans leurs pays respectifs, entre autres, l’éducation scolaire, la santé, la culture, le chômage, etc. afin de donner espoir à leur jeunesse. D’ores et déjà, les dirigeants de ces États doivent mettre fin à la pratique d’une mauvaise gouvernance.
Il devient donc urgent que tous les pays de l’Afrique subsaharienne puissent ac­céder à une indépendance réelle et totale (cela suppose de revoir tous les accords et conventions signés par le passé)…
Sinon, en France, et partout en Europe, il faudra trouver une solution d’accueil jusqu’au maximum de la mesure com­patible avec le bien réel des peuples et étendre les possibilités d’entrée légale pour les réfugiés et les migrants tout en équi­librant le souci de la sécurité nationale.
L’équation n’est pas facile à résoudre.
La création d’un fonds d’un milliard d’euros, pour contribuer au dévelop­pement des petites et moyennes entre­prises en Afrique subsaharienne va être le énième plan d’aide qui ne profitera pas à ceux qui le méritent.
Il est préférable que ces pays aient leur indépendance réelle et totale…


Violences sexuelles faites aux femmes
En présentant le plan pour l’égalité entre hommes et femmes, le président de la République a précisé que les violences sexuelles sont liées à un défaut d’égalité. Il a notamment annoncé, pour 2018, des modules d’enseignements scolaires contre le sexisme et le harcèlement.
En effet, les violences sexuelles faites aux femmes sont bien réelles. En atten­dant une loi sur la présomption du non-consentement et les agressions sexuelles, d’une part.
D’autre part, devant l’ampleur du désordre qui s’installe, par des campagnes de dénon­ciation sur les réseaux sociaux de toutes les agressions sexuelles dont les femmes sont victimes, quelle est la charte, proposée par la mairie de Nanterre, pour préve­nir et réparer le harcèlement sexuel de la part de son supérieur hiérarchique et le harcèlement de rue.

Bon festin et joyeuses fêtes de fin d’an­née à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs.

Maguy EDORH, Touati FERHAT

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