N
ous abordons cette nouvelle année avec des recettes de l’État, une fois de plus, en baisse de 4,3 millions d’euros. Cette baisse s’ajoute à celles déjà imposées depuis bientôt dix ans par les précédents gouvernements et aux évolutions institutionnelles porteuses de conséquences financières négatives pour la ville, comme l’absence de financement de la politique de la ville. Une perte de 17 % de ses ressources dans un temps aussi court est évidemment très préjudiciable pour notre ville et ses habitants.
Le gouvernement Macron-Philippe applique une politique, avec une habile communication, qui est la copie des vieilles recettes utilisées par ses prédécesseurs et qui consiste à réduire les capacités des collectivités à maintenir ou à développer des services publics utiles à tous et qui protègent les plus faibles. Et cela toujours au nom des fameux 3 % inspirés par le traité de Maastricht.
La politique ainsi menée porte un nom, l’austérité. Mais pas pour tout le monde, car l’Assemblée nationale a voté la réduction de l’ISF, l’augmentation de la CSG pour les retraités même les plus modestes, l’attaque sans précédent sur l’APL.
Tout ceci vaut à Emmanuel Macron le titre, utilisé par beaucoup, de président des riches. Il tente de nous faire croire à l’efficacité de la théorie du ruissellement qui est en échec partout dans le monde.
La colère est forte chez les gardiens de prison, les agents hospitaliers, la police et, plus globalement, chez tous ceux qui se sentent malmenés. Que dire des attaques contre les fonctionnaires, dont nous avons tant besoin, avec l’annonce d’une baisse des effectifs et une remise en cause profonde du statut de la fonction publique allant jusqu’à prévoir des plans sociaux.
Mais nous sommes déterminés à tenir tous nos engagements de 2014 et des Assises pour la ville de 2016, car c’est aussi notre spécificité.
Nous allons poursuivre, voire amplifier, nos actions sur l’habitat, la rénovation des quartiers populaires, la mise en place de nouveaux modes de démocratie participative avec les budgets participatifs ou encore la création du conseil municipal des jeunes, et notre contribution à la tranquillité publique et à la sécurité. Concernant plus particulièrement le logement, nous serons présents pour faire valoir les droits de chaque Nanterrien.
Nous interviendrons activement pour combattre l’effet pervers de la loi Égalité et citoyenneté, dont la reprise du contingent préfectoral aux communes se traduit par une attribution de 50 % des logements libérés au profit de demandeurs originaires de communes ne construisant pas de logements sociaux.
Nous serons attentifs, avec la création du nouvel établissement Paris-La Défense, que l’aménagement des Groues respecte bien le contrat que la ville a signé avec l’État, avec la nécessaire mixité diffuse d’habitats et l’encadrement des prix d’accession.
Dans ce contexte financier difficile, en- semble nous poursuivons « Nanterre pour tous ».
Le gouvernement Macron-Philippe applique une politique, avec une habile communication, qui est la copie des vieilles recettes utilisées par ses prédécesseurs et qui consiste à réduire les capacités des collectivités à maintenir ou à développer des services publics utiles à tous et qui protègent les plus faibles. Et cela toujours au nom des fameux 3 % inspirés par le traité de Maastricht.
La politique ainsi menée porte un nom, l’austérité. Mais pas pour tout le monde, car l’Assemblée nationale a voté la réduction de l’ISF, l’augmentation de la CSG pour les retraités même les plus modestes, l’attaque sans précédent sur l’APL.
Tout ceci vaut à Emmanuel Macron le titre, utilisé par beaucoup, de président des riches. Il tente de nous faire croire à l’efficacité de la théorie du ruissellement qui est en échec partout dans le monde.
La colère est forte chez les gardiens de prison, les agents hospitaliers, la police et, plus globalement, chez tous ceux qui se sentent malmenés. Que dire des attaques contre les fonctionnaires, dont nous avons tant besoin, avec l’annonce d’une baisse des effectifs et une remise en cause profonde du statut de la fonction publique allant jusqu’à prévoir des plans sociaux.
Mais nous sommes déterminés à tenir tous nos engagements de 2014 et des Assises pour la ville de 2016, car c’est aussi notre spécificité.
Nous allons poursuivre, voire amplifier, nos actions sur l’habitat, la rénovation des quartiers populaires, la mise en place de nouveaux modes de démocratie participative avec les budgets participatifs ou encore la création du conseil municipal des jeunes, et notre contribution à la tranquillité publique et à la sécurité. Concernant plus particulièrement le logement, nous serons présents pour faire valoir les droits de chaque Nanterrien.
Nous interviendrons activement pour combattre l’effet pervers de la loi Égalité et citoyenneté, dont la reprise du contingent préfectoral aux communes se traduit par une attribution de 50 % des logements libérés au profit de demandeurs originaires de communes ne construisant pas de logements sociaux.
Nous serons attentifs, avec la création du nouvel établissement Paris-La Défense, que l’aménagement des Groues respecte bien le contrat que la ville a signé avec l’État, avec la nécessaire mixité diffuse d’habitats et l’encadrement des prix d’accession.
Dans ce contexte financier difficile, en- semble nous poursuivons « Nanterre pour tous ».