S
urpopulation carcérale, manque de personnel formé : cette équation crée la violence et l’insécurité dans les prisons. La promiscuité crée des tensions entre détenus qui se répercutent immanquablement sur les surveillants et les gardiens de prisons.
Il n’y a pas assez de surveillants et l’administration pénitentiaire supprime des activités aux détenus ; ces suppressions augmentent encore la tension et donc la violence. C’est un cercle vicieux car les surveillants sont épuisés et ils sont victimes de l’usure psychologique ; ils deviennent moins attentifs. La charge de travail est telle que toute notion de qualité de service et de primauté de l’humain disparaît.
Pouvons-nous imaginer ce qui se cache derrière les murs des prisons ? Certes, des souffrances lourdes à porter tant pour les détenus que pour leurs surveillants. Dans certains établissements pénitentiaires, les détenus sont placés par quatre ou cinq dans des cellules de 9 à 11 m2, sans aucune intimité, avec des toilettes non isolées, etc. Certaines cellules sont parfois extrêmement mal chauffées.
L’être humain est-il fait pour être enfermé dans de telles conditions ? La mission de l’administration pénitentiaire n’est-elle pas de relever et non d’abaisser, de rendre digne et non d’humilier, de donner du courage et non de causer de la peine ? C’est une mission qui demande d’abandonner une logique de bons et de mauvais pour passer à une logique centrée sur l’aide à la personne...
Les Ehpad souffrent, aussi, d’un manque de moyens.
Le système des Ehpah (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) n’est pas mauvais en soi ; mais là encore, comme dans les établissements pénitentiaires, la réduction des moyens, la suppression des emplois aidés a diminué considérablement les moyens humains. D’autres réformes risquent de se traduire par une augmentation du travail administratif et cela peut entraîner des baisses de budget significatives.
L’augmentation de l’espérance de vie des aînés n’était pas attendue et le problème devrait être grandissant. Du côté des politiques, un certain nombre d’idées ont été avancées, mais elles ont du mal à avoir des effets concrets. La fameuse loi sur le vieillissement, en 2014, pose des principes très généreux, sans avoir été traduite dans la réalité.
La ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, avait annoncé en début d’année 2018, une rallonge de 50 millions d’euros pour les établissements en difficulté, en plus des 80 millions d’euros déjà votés dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, pour accompagner, au cas par cas, en fonction des difficultés, les Ehpad qui souffrent d’un manque de moyens. Mais il faut plus de solidarité entre les personnes bien portantes et à l’égard des personnes âgées ; la mixité intergénérationnelle doit être développée pour permettre aux aînés de rester au sein de leur famille.
La Grande Marche pour l’Europe
Le président de la République a souhaité proposer une démarche originale visant à mettre les citoyens français au centre d’une consultation intitulée la « Grande Marche pour l’Europe ».
Les Marcheurs nanterriens et le MoDem viendront à votre rencontre, sans être en campagne, pour vous écouter, à travers des actions de porte-à-porte et de petits entretiens pour mieux comprendre vos attentes vis-à-vis de l’Europe. Ceux d’entre vous, qui accepteront de donner leur avis, auront l’occasion d’exprimer leur vision sur :
● ce qu’apporte l’Europe aujourd’hui ;
● ce qu’il faudrait proposer pour qu’elle soit plus efficace, unie et démocratique demain.
Vos réponses serviront à établir un diagnostic et à bâtir le programme que la majorité présidentielle défendra lors des élections européennes de 2019.
Il n’y a pas assez de surveillants et l’administration pénitentiaire supprime des activités aux détenus ; ces suppressions augmentent encore la tension et donc la violence. C’est un cercle vicieux car les surveillants sont épuisés et ils sont victimes de l’usure psychologique ; ils deviennent moins attentifs. La charge de travail est telle que toute notion de qualité de service et de primauté de l’humain disparaît.
Pouvons-nous imaginer ce qui se cache derrière les murs des prisons ? Certes, des souffrances lourdes à porter tant pour les détenus que pour leurs surveillants. Dans certains établissements pénitentiaires, les détenus sont placés par quatre ou cinq dans des cellules de 9 à 11 m2, sans aucune intimité, avec des toilettes non isolées, etc. Certaines cellules sont parfois extrêmement mal chauffées.
L’être humain est-il fait pour être enfermé dans de telles conditions ? La mission de l’administration pénitentiaire n’est-elle pas de relever et non d’abaisser, de rendre digne et non d’humilier, de donner du courage et non de causer de la peine ? C’est une mission qui demande d’abandonner une logique de bons et de mauvais pour passer à une logique centrée sur l’aide à la personne...
Les Ehpad souffrent, aussi, d’un manque de moyens.
Le système des Ehpah (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) n’est pas mauvais en soi ; mais là encore, comme dans les établissements pénitentiaires, la réduction des moyens, la suppression des emplois aidés a diminué considérablement les moyens humains. D’autres réformes risquent de se traduire par une augmentation du travail administratif et cela peut entraîner des baisses de budget significatives.
L’augmentation de l’espérance de vie des aînés n’était pas attendue et le problème devrait être grandissant. Du côté des politiques, un certain nombre d’idées ont été avancées, mais elles ont du mal à avoir des effets concrets. La fameuse loi sur le vieillissement, en 2014, pose des principes très généreux, sans avoir été traduite dans la réalité.
La ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, avait annoncé en début d’année 2018, une rallonge de 50 millions d’euros pour les établissements en difficulté, en plus des 80 millions d’euros déjà votés dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, pour accompagner, au cas par cas, en fonction des difficultés, les Ehpad qui souffrent d’un manque de moyens. Mais il faut plus de solidarité entre les personnes bien portantes et à l’égard des personnes âgées ; la mixité intergénérationnelle doit être développée pour permettre aux aînés de rester au sein de leur famille.
La Grande Marche pour l’Europe
Le président de la République a souhaité proposer une démarche originale visant à mettre les citoyens français au centre d’une consultation intitulée la « Grande Marche pour l’Europe ».
Les Marcheurs nanterriens et le MoDem viendront à votre rencontre, sans être en campagne, pour vous écouter, à travers des actions de porte-à-porte et de petits entretiens pour mieux comprendre vos attentes vis-à-vis de l’Europe. Ceux d’entre vous, qui accepteront de donner leur avis, auront l’occasion d’exprimer leur vision sur :
● ce qu’apporte l’Europe aujourd’hui ;
● ce qu’il faudrait proposer pour qu’elle soit plus efficace, unie et démocratique demain.
Vos réponses serviront à établir un diagnostic et à bâtir le programme que la majorité présidentielle défendra lors des élections européennes de 2019.